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Une découverte paléontologique révolutionnaire a été réalisée en Colombie, mettant en lumière un prédateur d’un niveau jamais atteint auparavant dans la chaîne alimentaire. Cet « hyper-super-prédateur » redéfinit notre compréhension des écosystèmes marins du passé.
Une découverte sans précédent
Au nord-est de la Colombie, sur les rives de l’Atlantique, des paléontologues, l’un canadien et l’autre colombien, ont mis au jour un écosystème aquatique exceptionnellement bien conservé datant de 130 millions d’années. Dans cet environnement riche en biodiversité, ils ont reconstitué un ensemble d’espèces représentant la « Révolution marine du mésozoïque », période connue pour sa grande floraison de la vie, jusqu’à l’extinction des dinosaures.
Un prédateur de niveau 7
Cette étude a révélé l’existence d’un prédateur de niveau 7, une première dans le domaine de la paléontologie. Pour mettre cela en perspective, l’orque, considéré comme le super-prédateur des océans d’aujourd’hui, atteint un score de 5,6, tandis que l’humain se situe à 2,2.
Les chercheurs ont scruté les fossiles pour déduire les habitudes alimentaires des espèces de cette époque. Grâce à une analyse approfondie de la morphologie, de la dentition et des traces de morsures, ils ont pu établir des comparaisons avec les écosystèmes modernes des Caraïbes et incorporer des espèces non fossilisées, telles que les plantes marines.
Construction du réseau trophique
En assemblant toutes ces données, les scientifiques ont réussi à reconstruire le réseau trophique de cet ancien écosystème. Cela a permis de visualiser la structure de la chaîne alimentaire et de positionner ce prédateur au sommet, illustrant ainsi l’ampleur de la biodiversité que recelait cet environnement marin d’autrefois.
Illustration de la découverte