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Six mois de prison pour tags antisémites au Havre

par charles
France

Un jeune homme de 19 ans a été condamné lundi par le tribunal correctionnel du Havre à six mois de prison pour des tags antisémites sur la façade de l’école d’art et de design de la ville, selon la procureure de la République. Sur le mur figuraient « d’une étoile de David, les lettres N / Y et deux éclairs », a précisé Soizic Guillaume, procureure du Havre. Une perquisition à son domicile a permis de retrouver des drapeaux et des stickers nazis ainsi qu’un exemplaire du livre « Mein Kampf », selon les pièces de l’enquête. Le prévenu, identifié grâce à une photo prise par un étudiant, a été jugé lundi en comparution immédiate notamment pour apologie publique de crime de guerre et dégradation. Ayant déjà été condamné pour des faits similaires, il s’est aussi vu révoquer partiellement, à hauteur de deux mois, une précédente peine avec sursis probatoire, selon les pièces du dossier.

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Affaire de tags antisémites sur une école d’art au Havre.

Au Havre: condamnation pour tags antisémites à une école d’art

Le tribunal correctionnel du Havre a condamné lundi un jeune homme de 19 ans à six mois de prison avec maintien en détention pour des tags antisémites sur la façade de l’école d’art et de design de la ville, selon la procureure du Havre.

Selon Soizic Guillaume, procureure du Havre, le prévenu a été interpellé vendredi après la découverte sur le mur « d’une étoile de David, les lettres N / Y et deux éclairs ».

Une perquisition à son domicile a permis de découvrir plusieurs drapeaux et stickers nazis ainsi qu’un exemplaire du livre « Mein Kampf ».

Le prévenu a reconnu la « matérialité » des faits tout en contestant « toute apologie » et a été condamné à six mois de prison avec maintien en détention, avec révoque partielle sur sursis probatoire correspondant à deux mois, compte tenu d’une condamnation antérieure pour des faits similaires, selon la procureure.

Éléments et contexte de l’enquête

Le mis en cause a été identifié grâce à une photo prise par un étudiant, et une perquisition à son domicile a permis de découvrir des drapeaux et stickers nazis ainsi qu’un exemplaire du livre « Mein Kampf ».

Le jugement a eu lieu en comparution immédiate, avec des chefs d’inculpation comprenant l’apologie publique de crime de guerre et la dégradation, selon les pièces du dossier.

La procureure souligne l’existence d’une condamnation antérieure pour des faits similaires et la révocation partielle du sursis probatoire, dans le cadre du même dossier.

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