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Le tirage au sort de la Coupe du Monde 2026 a provoqué une vague d’euphorie et d’ambition chez plusieurs petites nations, de Glasgow aux îles des Caraïbes. Entre la liesse des supporters écossais et les rêves de gloire d’équipes comme Haïti et Curaçao, la compétition s’annonce riche en histoires inattendues.
Ambiance à Glasgow : le retour après 28 ans
À Glasgow, l’attente de 28 ans pour revoir l’Écosse à la phase finale a débouché sur une ambiance électrique. Les supporters ont envahi les rues et l’un d’eux, déguisé en Batman, résumait l’humeur nationale en appelant à l’unité.
La sélection écossaise a hérité d’un groupe relevé :
- Brésil, quintuple champion du monde
- Maroc, quatrième de la Coupe du Monde 2022
- Haïti
La confrontation avec le Brésil rappellera le dernier match de l’Écosse en phase finale, il y a 28 ans en 1998.
Curaçao : une première historique
Curaçao vit un moment historique en décrochant sa première qualification pour la Coupe du Monde. Avec un peu plus de 150 000 habitants, l’île caribéenne devient l’une des plus petites nations à atteindre la phase finale.
À Willemstad, la fierté est à son comble : « Très fier, c’est la première fois, c’est de l’histoire », confie un supporter. D’autres fans prédisent déjà un grand parcours, assurant que Curaçao « vient conquérir le monde ».
L’équipe figure dans un groupe comprenant notamment l’Allemagne, l’Équateur et la Côte d’Ivoire, une poule qui promet d’être difficile mais stimulante.
Haïti : espoirs face aux défis
La qualification d’Haïti, obtenue par une victoire 2-0 contre le Nicaragua, a suscité d’intenses célébrations malgré la crise sécuritaire qui frappe le pays.
Pour Haïti, il s’agit seulement de la deuxième participation à une phase finale depuis 1974. Les supporters affichent une confiance presque prophétique :
- « Si nous faisons preuve de détermination, nous irons loin », affirme un fan, évoquant même l’espoir d’une demi-finale.
- Un autre supporter rapporte qu’un chef de gang aurait promis de déposer les armes si l’équipe nationale se qualifiait.
La situation sur place reste grave : les gangs armés contrôlent pratiquement Port-au-Prince et ont contraint 1,3 million de personnes à fuir. Le sélectionneur français Sébastien Migné n’a pas pu se rendre en Haïti depuis sa nomination, il y a 18 mois.
Cap-Vert, Jordanie et autres équipes modestes
Plusieurs autres petits États ont réagi au tirage avec mix d’appréhension et de fierté. Le Cap-Vert se retrouve dans la poule B face à des nations titrées :
- Espagne
- Uruguay
- Arabie Saoudite
Un habitant du Cap-Vert a reconnu la difficulté du groupe mais rappelé la résilience de son pays : « Nous sommes des combattants, nous jouerons à armes égales. »
La Jordanie, qui participe pour la première fois, hérite d’un groupe particulièrement éprouvant :
- Argentine (tenante du titre)
- Algérie
- Autriche
Depuis un café à Amman, des supporteurs jordaniens ont estimé que la poule est « l’une des plus difficiles », tout en affichant de l’espoir pour une bonne performance.
Groupes marquants et conséquences du tirage
Le tirage a produit plusieurs affrontements captivants entre favoris et outsiders, offrant des opportunités de surprises et de récits humains forts. Parmi les poules à suivre figurent :
- Groupe de l’Écosse avec le Brésil, le Maroc et Haïti.
- Groupe de Curaçao face à l’Allemagne, l’Équateur et la Côte d’Ivoire.
- Groupes impliquant l’Espagne, l’Uruguay et l’Argentine, où les petits États tenteront de briller.
Pour beaucoup de ces nations, la simple présence à la Coupe du Monde 2026 représente un triomphe et une plate-forme pour inspirer toute une génération de joueurs et de supporters.
Un Mondial élargi, de nouvelles promesses
La Coupe du Monde 2026 sera la première édition à 48 équipes, un format élargi qui ouvre davantage de places aux nations émergentes. Ce changement promet de multiplier les histoires inattendues et les exploits sportifs.
Six places en phase finale restent encore à attribuer, laissant la compétition qualificative encore incertaine et la carte des participants susceptible d’évoluer.