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Le trouble de la personnalité évitante : un mal méconnu
Le trouble de la personnalité évitante est sans doute l’un des troubles de la personnalité les plus méconnus. Souvent confondu avec une simple timidité, il peut considérablement impacter la vie sociale, professionnelle et émotionnelle des personnes concernées.
Définition : qu’est-ce que la personnalité évitante ?
Ce trouble se caractérise par une hypersensibilité aux critiques, un sentiment d’inadéquation et une peur intense du rejet, incitant les personnes à éviter des interactions sociales où elles se sentent jugées.
Un trouble sous-diagnostiqué
Il est très probablement sous-diagnostiqué, avec des estimations allant jusqu’à 2 % de la population, un chiffre qui pourrait être encore plus élevé selon certaines experts, car la plupart des patients ne cherchent pas d’aide.
Symptômes : comment reconnaître une personne à la personnalité évitante ?
- Faible estime de soi
- Difficulté à nouer des relations
- Ruminations perpétuelles
- Évitement des interactions personnelles et professionnelles
- Hypersensibilité aux critiques
- Isolement social
Causes du trouble de la personnalité évitante
Les causes incluent des facteurs génétiques, un attachement insécure durant l’enfance, une éducation stricte et des traumatismes émotionnels précoces.
Complications possibles
- Solitude et détresse émotionnelle
- Anxiété généralisée
- Dépression
- Difficultés relationnelles
- Dépendance émotionnelle
Diagnostic : comment savoir si on a une personnalité évitante ?
Le diagnostic repose sur l’évaluation des comportements et des pensées, basé sur les critères du DSM-V.
Comment se comporter avec une personne évitante ?
Faites preuve de patience, créez un environnement sécurisant, et valorisez leurs qualités.
Traitements possibles
La thérapie cognitivo-comportementale est souvent recommandée, ainsi que d’autres formes de thérapie qui aident à renforcer la confiance en soi et à améliorer les compétences sociales.
Vivre avec un trouble de la personnalité évitante
Il est essentiel de s’éduquer sur le trouble, de consulter un professionnel, et de pratiquer l’auto-compassion.