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Le ministre de la santé américain, Robert Kennedy Jr, a récemment provoqué une onde de choc dans le milieu scientifique en annonçant, le 5 août, l’arrêt du financement pour plusieurs vaccins à ARN messager. Cette technologie, qui a joué un rôle clé dans la lutte contre la pandémie de COVID-19, est désormais qualifiée par Kennedy d’inefficace et peu sûre.
Une décision controversée
Ce désengagement des États-Unis vis-à-vis des vaccins à ARN messager est perçu comme une nouvelle offensive « anti-science » du gouvernement. De nombreux chercheurs expriment leurs inquiétudes face à cette décision, craignant des conséquences néfastes pour la santé publique. Kennedy, connu pour ses positions vaccinosceptiques, a mis en émoi la communauté scientifique avec cette annonce.
Impact sur l’industrie pharmaceutique
Les entreprises pharmaceutiques comme Moderna, Pfizer et Sanofi sont directement touchées par cette décision. Aucun des représentants de ces sociétés n’a encore réagi publiquement, mais leur avenir dans le développement de ces vaccins est désormais incertain. Les chercheurs s’inquiètent également des répercussions que cela pourrait avoir sur les recherches futures et l’innovation dans le domaine des vaccins.
Réactions de la communauté scientifique
La réaction des scientifiques a été immédiate. Beaucoup soulignent que l’arrêt du financement pourrait entraver les avancées réalisées grâce aux vaccins à ARN messager, qui ont prouvé leur efficacité lors de la crise sanitaire mondiale. La perspective d’une fuite des cerveaux vers d’autres pays, où la recherche scientifique est mieux soutenue, est également une réalité à laquelle ils font face.
Nommé secrétaire d’État à la santé par Donald Trump, Robert F. Kennedy Jr. est connu pour son engagement contre les vaccins.