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Maria Kirkeland, 37 ans, originaire de la région d’Oslo, en Norvège, a perdu 72 kg sans chirurgie ni médicaments en s’appuyant sur trois aliments clés et la musculation. Après plus d’une décennie d’efforts, mêlant restriction et suralimentation, elle a découvert que les calories, les protéines et l’entraînement pouvaient soutenir une perte de poids durable. Cette approche lui a permis de transformer durablement son rapport à l’alimentation et à son corps.
Les 3 aliments clés et les changements alimentaires
Elle a structuré son parcours autour d’un plan qui mise sur trois axes: augmenter les légumes, privilégier le poisson et les viandes maigres, et soutenir le tout par un déficit calorique adapté et une consommation accrue de protéines. Au début, elle n’a pas changé radicalement les aliments qu’elle mangeait, mais elle a progressivement intégré des choix plus nourrissants et a réduit les aliments transformés. Elle boit davantage d’eau, cuisine plus souvent à la maison et n’a pas supprimé d’aliments, mais appris à les intégrer de manière équilibrée.
- Augmenter les légumes, le poisson et les viandes maigres
- Adopter un déficit calorique sans faim excessive
- Augmenter l’apport en protéines et privilégier la cuisine maison
Le refuge dans la nourriture
Victime de harcèlement à cause de ses rondeurs, Maria Kirkeland a tenté de réduire drastiquement son apport nutritif dès l’âge de 12 ans. Son cycle menstruel s’est perturbé et ses parents se sont inquiétés; à partir de ce moment, la nourriture est devenue son refuge.
« Je ne savais pas comment gérer les émotions que j’éprouvais en lien avec le harcèlement et les pensées négatives », raconte-t-elle. « Alors je me suis tournée vers la nourriture pour me réconforter, et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à manger en cachette. »
La situation s’est aggravée pendant la pandémie de Covid-19. « J’étais très déprimée. Je me suis beaucoup isolée, et je pense que cela m’a amenée à avoir une relation horrible avec la nourriture et à manger très mal et à ne pas vraiment sortir de la maison. »
Ne supprimer aucun aliment et investir dans l’entraînement
Pour sortir de ce cycle famine/hyperphagie, Maria a adopté deux mesures clés: compter les calories et se mettre à la musculation. En juillet 2022, elle s’est tournée vers des experts qualifiés en perte de poids et a tenté le déficit calorique comme principe fondamental: dépenser plus de calories qu’on n’en consomme. Cette approche lui a permis de se sentir rassasiée même en réduisant progressivement son objectif de poids.
Le parcours n’a pas imposé de privations strictes: « Au début, je n’avais pas vraiment faim, ce qui était agréable, et j’ai quand même perdu du poids », a-t-elle confié. Avec le temps, elle a privilégié des aliments plus riches en nutriments et une approche axée sur la musculation et les protéines.
« Je me sens plus libre »
La deuxième phase de son plan a mis l’accent sur le renforcement physique. « Je me suis sentie plus à l’aise dans la salle de sport et j’ai ajouté des poids », explique-t-elle. « Au cours des 12 derniers mois, je me suis vraiment concentrée sur le fait de devenir forte, de faire des soulevés de terre et d’essayer de me mettre au défi. »
Impact et sentiment de liberté
Pour Maria Kirkeland, être forte dans son corps est devenu synonyme de force dans son esprit. « Comme j’ai pu voir que j’étais capable de me dépasser, j’ai pu faire des choses que je pensais difficiles auparavant, cela m’a procuré une telle joie et un tel sentiment d’accomplissement. Je me sens plus libre. Et je n’ai pas si peur d’essayer de nouvelles choses. »