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Une tragédie a frappé une famille en Allemagne, où une adolescente de 16 ans, souffrant de troubles alimentaires, est décédée, probablement en raison de malnutrition. Les parents de la jeune fille sont désormais jugés devant le tribunal de Schweinfurt pour leur inaction face à la situation critique de leur enfant.
Responsabilité parentale mise en cause
Lors de l’ouverture du procès, les parents ont reconnu leur part de responsabilité. Le père, par l’intermédiaire de son avocat, a exprimé son incapacité à imaginer que sa fille, Pauline, puisse mourir. « Je pensais que tout irait bien. J’aurais dû m’assurer qu’elle soit hospitalisée, même contre son gré », a-t-il déclaré.
La mère de Pauline a également pris la parole par l’intermédiaire de son avocat, affirmant qu’elle n’avait pas perçu la gravité de la situation. « Je ressens une immense tristesse et une culpabilité profonde », a-t-elle avoué.
Un état de santé alarmant
Selon les déclarations du procureur, la jeune fille souffrait d’anorexie et de malnutrition. Elle avait contracté le COVID-19 peu avant son décès en décembre 2022 et était également atteinte d’une infection gastro-intestinale. Malgré cela, ses parents n’ont pas jugé nécessaire de consulter un médecin.
Pauline est décédée dans son lit familial, vraisemblablement à cause de la malnutrition exacerbée par sa condition.
Défense de la mère
Au cours de la première journée de procès, la mère a nié avoir accepté le décès de sa fille. Son avocat a soutenu que Pauline avait pris soin d’elle-même en buvant et en mangeant des bâtonnets de sel. La famille aurait vécu de manière isolée pendant la pandémie de COVID-19, limitant leurs interactions sociales.
Impact de la pandémie sur la santé mentale des adolescents
Les experts signalent une augmentation significative des troubles alimentaires chez les adolescents, en particulier pendant la pandémie. Une étude de la KKH Kaufmännische Krankenkasse a révélé une hausse de plus de 30 % des cas de troubles alimentaires, notamment chez les filles âgées de 12 à 17 ans. Cette tendance inquiétante est attribuée à la pression des idéaux de beauté et à la surconsommation d’images de personnes prétendument parfaites sur les réseaux sociaux.