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Une étude révélatrice
Des chercheurs de l’Université de Soochow, en Chine, ont cherché à répondre à cette question en analysant les dossiers médicaux de 400 000 patients de la UK Biobank, âgés de 37 à 73 ans. Au départ de l’étude en 2006, ces patients étaient indemnes de goutte, mais leur évolution a été suivie jusqu’en 2010 afin d’identifier l’apparition de crises de goutte.
Un risque accru pour les buveurs réguliers
Les résultats ont montré que les hommes consommant de l’alcool au moins cinq fois par semaine avaient un risque deux fois plus élevé de développer la goutte par rapport à ceux qui en consomment moins d’une fois par semaine. Cette constatation n’est pas surprenante, étant donné que l’alcool est riche en acide urique.
Quels alcools privilégier pour éviter la goutte ?
Bien que les personnes sujettes à la goutte soient souvent conseillées d’éviter le champagne et le vin blanc, ces boissons ne figurent pas parmi les plus à risque selon les chercheurs. En réalité, ils ont identifié la bière et le cidre comme les alcools posant le plus grand risque de crise de goutte. Le vin rouge, quant à lui, est associé à un risque légèrement accru, mais principalement chez les hommes.
Importance des facteurs liés au mode de vie
Les chercheurs soulignent que, bien que la prédisposition génétique joue un rôle dans le développement de la goutte, les choix de mode de vie, dont la consommation d’alcool, impactent aussi significativement. Une étude antérieure a montré qu’une réduction ou un arrêt de la consommation d’alcool, en particulier de bière, était lié à une diminution des taux d’acide urique dans le sang chez les personnes hyperuricémiques.