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Une étude américaine montre que marcher environ 40 minutes (≈4 000 pas) seulement deux fois par semaine peut réduire le risque de décès chez les femmes âgées. Les chercheurs, issus du Brigham and Women’s Hospital de Boston, ont publié leurs résultats dans le British Journal of Sports Medicine le 21 octobre. Les résultats ont été repris dans la presse britannique, notamment le Daily Mail.
Méthodologie de l’étude
Les chercheurs ont suivi plus de 13 000 femmes, d’un âge moyen de 71 ans, en mesurant leur nombre de pas hebdomadaires. Les données provenaient d’appareils de suivi d’activité portés pendant 7 jours consécutifs, collectés entre 2011 et 2015.
Les points essentiels :
- Population étudiée : plus de 13 000 femmes, âge moyen 71 ans.
- Période de collecte : mesures sur 7 jours entre 2011 et 2015.
- Outil : dispositifs de suivi d’activité (podomètres/traqueurs).
Résultats principaux
L’étude a trouvé que marcher au moins 4 000 pas au moins une à deux fois par semaine était associé à une diminution de 26 % du risque de mortalité toutes causes confondues par rapport aux femmes qui n’atteignaient jamais ce seuil.
D’autres constats :
- Atteindre 4 000 pas une à deux fois par semaine était lié à une baisse de 27 % du risque de décès par maladies cardiovasculaires par rapport à ne jamais atteindre ce niveau.
- Marcher 4 000 pas trois fois par semaine a été associé à une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues située entre 27 % et 40 %.
- Augmenter le nombre de pas quotidiens à 5 000–7 000 pas pendant au moins trois jours par semaine apportait une réduction supplémentaire du risque de mortalité toutes causes, sans effet significatif supplémentaire sur la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires.
Chaque pas compte
Les auteurs soulignent que même une activité physique modérée et irrégulière — comme marcher 40 minutes deux fois par semaine — peut produire des bénéfices mesurables pour la santé. L’idée clé est que « quelque chose vaut mieux que rien » : des interruptions d’inactivité et une augmentation progressive des pas quotidiens contribuent à la prévention.
Ces conclusions renforcent l’importance de marcher pour la santé cardiovasculaire, en particulier chez les populations âgées.

Ce que recouvre « maladies cardiovasculaires »
Le terme « maladies cardiovasculaires » englobe plusieurs affections du cœur et des vaisseaux sanguins, notamment :
Facteurs augmentant le risque cardiovasculaire
Les chercheurs rappellent que plusieurs facteurs peuvent accroître le risque de maladies cardiovasculaires. Parmi eux :
- l’hypertension (pression artérielle élevée),
- un taux de cholestérol élevé (cholestérol),
- le diabète (diabète),
- le tabagisme (tabac),
- et certains troubles du rythme cardiaque, comme la fibrillation auriculaire.
Implications pratiques
Pour les femmes âgées, intégrer de courtes sessions de marche régulières peut être une stratégie accessible et efficace pour réduire le risque de mortalité. Quelques recommandations pratiques :
- commencer par des objectifs modestes (par ex. 4 000 pas deux fois par semaine) ;
- augmenter graduellement la fréquence et la durée des marches ;
- consulter son médecin en cas de problèmes cardiaques connus avant d’intensifier l’activité.
Ces mesures s’inscrivent dans une approche globale de prévention, où marcher pour la santé cardiovasculaire complète d’autres actions comme la gestion de la tension, du cholestérol et du diabète.