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Mastication excessive et risque de démence chez les hommes âgés

by charles
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Une étude révélatrice

Les résultats publiés dans le Journal of Korean Medical Science indiquent que les hommes âgés de 60 ans et plus qui mâchent leur nourriture de manière excessive, c’est-à-dire 30 mastications ou plus par bouchée, courent un risque de démence presque trois fois plus élevé que ceux qui mâchent moins de dix fois.

L’impact de la mastication sur la santé cérébrale

L’étude a démontré que chaque série de cinq mastications supplémentaires augmentait le risque de 16 %. Cette mastication excessive pourrait s’expliquer par une tentative inconsciente des hommes de stimuler le flux sanguin vers leur cerveau. En effet, la mastication active certaines régions cérébrales, favorisant l’oxygénation et le flux sanguin, essentiels pour maintenir la santé cérébrale.

Une association préoccupante

Les chercheurs ont également constaté que cette habitude de mastication accrue était liée à une diminution du volume cérébral, un facteur observé chez les personnes atteintes de démence. En mâchant plus fréquemment, les hommes âgés pourraient essayer de compenser les premiers signes de détérioration cognitive, expliquant ainsi la hausse de cette pratique à mesure que la démence progresse.

Différences entre les sexes

Il est intéressant de noter que cette corrélation n’a pas été observée chez les femmes, ce qui pourrait s’expliquer par des différences biologiques, notamment concernant la force de la morsure. Les hommes, qui ont généralement une morsure plus forte, pourraient être plus enclins à utiliser la mastication comme méthode de compensation.

Perspectives pour le dépistage précoce

Les chercheurs estiment que cette découverte pourrait ouvrir de nouvelles pistes pour le dépistage précoce de la démence chez les hommes. Un suivi régulier des habitudes de mastication pourrait permettre d’identifier les personnes à risque, avant même que les symptômes cliniques n’apparaissent. Cette approche complèterait les méthodes de diagnostic traditionnelles, en ciblant mieux les populations vulnérables.

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