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Passages aux urgences liés à la cocaïne en France : une hausse alarmante

by Sara
Passages aux urgences liés à la cocaïne en France : une hausse alarmante
France

En France, la consommation de cocaïne exerce un _« poids significatif »_ sur les hôpitaux et les services d’urgence, avec un nombre de passages liés ayant triplé entre 2012 et 2023, avant de se stabiliser l’an dernier, comme l’indique Santé publique France (SpF) le 24 juillet.

Une augmentation préoccupante des passages aux urgences

En 2024, 5 067 passages aux urgences liés à l’usage de cocaïne et 1 619 hospitalisations ont été recensés, représentant une stabilisation à _« des niveaux élevés »_ après une _« hausse continue depuis 2012 »_, selon l’agence sanitaire.

Les taux de passages aux urgences sont _« très élevés en Guyane, Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Occitanie »_, souligne SpF, qui note également de _« fortes disparités régionales »_.

Une substance de plus en plus préoccupante

Les centres spécialisés en addictologie (CSAPA) signalent que la cocaïne est _« plus fréquemment signalée comme substance principale pour les nouveaux patients entrant en traitement »_. Au cours des dix dernières années, le nombre d’hospitalisations liées à cette drogue, deuxième substance illicite la plus consommée après le cannabis, a quadruplé en France, indiquant des risques importants pour la santé publique.

Statistiques alarmantes

Entre 2012 et 2023, le taux de passages aux urgences pour consommation de cocaïne a _« plus que triplé »_, à l’image du nombre de consommateurs et de décès liés, selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). En 2023, 10 % des adultes avaient déjà consommé de la cocaïne au moins une fois dans leur vie, et 3 % au cours des douze derniers mois.

Impact sur la santé

La consommation de cocaïne entraîne des conséquences médicales aiguës, principalement cardiovasculaires (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, thrombose) et psychiatriques (dépression, anxiété, tentatives de suicide), rappelle SpF.

Entre 2012 et 2024, sur 32 749 passages aux urgences liés à la cocaïne, environ 74 % concernaient des hommes, avec un âge médian de 32 ans. Ces passages étaient _« fréquemment associés à des diagnostics de consommation d’autres substances »_, principalement l’alcool (29 %), mais également des narcotiques (dont les opiacés, 14 %), le cannabis (11 %) et les benzodiazépines (7 %).

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