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Le chocolat : une passion française
Le chocolat est une véritable passion pour de nombreux Français. Avec une consommation de 6,4 kilos par an et par habitant, la France se classe au dixième rang mondial, selon le magazine 60 Millions de consommateurs.
Analyse des ingrédients des chocolats
L’association a procédé à une analyse des ingrédients des principaux produits vendus en supermarché pour y voir plus clair parmi les compositions et les labels.
« Côté nutrition, les résultats de notre analyse n’apportent pas de véritable surprise », affirment les experts. Le Nutri-Score, en effet, reste plutôt mauvais et indique que ces produits sont à consommer de façon occasionnelle à cause de leur teneur élevée en gras et en sucre.
Les ingrédients à surveiller : cacao et beurre de cacao
La quantité de cacao varie peu entre le chocolat noir et le chocolat au lait. Cependant, deux autres ingrédients méritent notre attention : la poudre de cacao et le beurre de cacao. La première apporte de l’arôme et de la couleur, tandis que la seconde est responsable de la texture du chocolat. Après analyse, un seul additif alimentaire est retrouvé dans la majorité des produits : la lécithine de soja ou de tournesol, un émulsifiant souvent inutile dans les chocolats noirs.
Le chocolat noir comme choix plus sain
Le chocolat noir à 70% se démarque en affichant un taux de sucre moins élevé que le chocolat au lait. « Un autre bon point pour le chocolat noir est qu’il fournit une source intéressante de fibres solubles », selon le magazine. Cependant, il est souvent plus riche en beurre de cacao, donc plus gras que le chocolat au lait.
D’après l’analyse, le chocolat noir Alter Eco 70% Equateur, à 2,89€, est le meilleur choix avec une note de 14,5/20. Pour les chocolats au lait, le chocolat Ethiquable, lait nature tendre et fondant du Pérou, à 2,72€, a été couronné.
Les enjeux des labels de chocolat
Concernant les labels et leurs promesses, les critères sont très variables. Certains garantissent un prix minimum et une prime supplémentaire au producteur, mais ces efforts ne suffisent pas à sortir les producteurs de la pauvreté. Un expert a souligné que même du point de vue écologique, la déforestation liée à l’essor de la consommation mondiale de cacao n’est pas complètement pourvue par des pratiques forestières certifiées.
Les labels de traçabilité garantissent une proportion de cacao certifiée, permettant d’obtenir l’étiquette « durable », mais les critères ne garantissent pas l’absence de déforestation.