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Un nouveau trimaran-cargo pour révolutionner le transport maritime
La start-up française Vela a récemment annoncé le lancement de la construction de son premier trimaran-cargo. Long de 67 mètres et doté d’une hauteur de 61 mètres, ce navire innovant est conçu pour transporter des marchandises à travers l’Atlantique, avec une première livraison prévue pour 2026.
Des caractéristiques techniques impressionnantes
Le trimaran sera équipé de trois voiles, d’une coque en aluminium et d’un mât en carbone, lui permettant de transporter jusqu’à 600 palettes, soit environ 51 conteneurs. Le skipper, François Gabart, souligne que le cahier des charges diffère de celui d’un bateau de course : « On fait du transport de marchandises, on doit transporter presque 500 tonnes de marchandises par bateau ».
Une approche éco-responsable
Avec l’ambition d’être « efficace », la start-up vise à concevoir un navire capable de naviguer rapidement grâce uniquement à l’énergie du vent. François Gabart précise : « On va se concentrer sur une ligne entre l’Europe et les États-Unis ». La construction de ce trimaran-cargo sera réalisée par un constructeur australien aux Philippines, avec le début des travaux annoncé pour 2025.
Impact environnemental et économie
Le modèle de transport proposé par Vela devrait entraîner des coûts plus élevés que ceux du transport maritime conventionnel, mais Gabart rassure : « On sera aussi beaucoup moins cher que dans l’aérien ». En intégrant 300 m² de panneaux photovoltaïques et deux hydroliennes, ce trimaran-cargo pourrait réduire son impact environnemental de 96 % par rapport à un porte-conteneur classique.
Optimisation du temps d’acheminement
Le trimaran est attendu pour naviguer à la même vitesse qu’un cargo traditionnel, mais avec un enjeu supplémentaire : améliorer le temps à terre avant et après l’acheminement. « On espère optimiser cela, car on est sur des plus petits volumes », explique le navigateur.
Port d’attache et collaboration régionale
Actuellement, la start-up et son futur trimaran-cargo sont basés à Bayonne. François Gabart indique : « On est en train de travailler avec les régions Normandie et Nouvelle-Aquitaine pour définir le bon lieu de chargement et déchargement ». Des ports comme Honfleur, La Rochelle, Bordeaux et Bayonne sont envisagés pour garantir un chargement rapide et une empreinte carbone minimale.