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La Tragédie de Khaled Nabhane : Un Héros de Gaza

by Sara
Palestine

La Tragédie de Khaled Nabhane : Un Héros de Gaza

Khaled Nabhane, un grand-père palestinien, a gravé son nom dans la mémoire du monde avec des mots simples mais profonds : « l’âme de l’âme ». Ces mots ont émergé d’un cœur meurtri lors des adieux à sa petite-fille, la martyre Reem, âgée de trois ans, en novembre de l’année dernière. Il est devenu un symbole de l’humanité opprimée sous le joug de l’occupation israélienne.

Son nom a été ajouté aujourd’hui à la longue liste de martyrs qui ont écrit, avec leur sang, un chapitre de douleur et de résistance à Gaza, après qu’il ait été tué dans un bombardement israélien sur le camp de Nuseirat au centre de la bande de Gaza.

L’image de Khaled Nabhane, surnommé « Abu Diyah », portant le corps sans vie de sa petite-fille et lui parlant avec des mots empreints de tendresse au milieu de l’horreur perpétrée par l’occupation israélienne, a ému des millions de gens à travers le monde.

Cela n’était pas un adieu ordinaire, mais un cri humain montrant comment l’occupation ne tue pas seulement des corps, mais tente aussi d’écraser l’âme palestinienne.

Une atmosphère de tristesse a envahi les utilisateurs des réseaux sociaux à la suite de la nouvelle de sa mort, où des internautes du monde entier ont partagé leur chagrin à travers des vidéos émouvantes de lui.

Les clips les plus marquants le montrent tenant le corps de sa petite-fille Reem, lui disant adieu avec des mots débordant d’amour et de tendresse, ainsi que d’autres documentant son engagement dans des œuvres caritatives après son décès.

De nombreux activistes ont partagé une photo de lui sur son compte Instagram, accompagnée de paroles d’une chanson : « Allons-nous nous revoir ? L’éloignement a déchiré mon cœur. Allons-nous nous revoir après une passion brûlante ? En vérité, la vie s’est arrêtée, et il n’y a pas de matin lumineux dans la nuit de ta séparation ».

Après la mort de sa petite-fille, le grand-père palestinien Khaled Nabhane a consacré son énergie à des œuvres caritatives, aidant les habitants des camps de réfugiés et organisant des activités pour les enfants dans divers camps afin d’apaiser les horreurs de la guerre, documentant cela sur son compte Instagram.

Réagissant à sa mort, l’activiste palestinien Ahmed Hijazi a déclaré que l’occupation israélienne ne cherche pas seulement à tuer des citoyens dans la bande de Gaza, mais aussi à effacer leur mémoire et à tuer des témoins avant qu’ils ne soient témoins.

« En assassinant l’âme de l’âme – Abu Diyah, l’occupation veut dire qu’elle ne vise pas seulement à tuer des gens à Gaza, mais aussi à effacer leur mémoire et à éliminer les témoins avant qu’ils ne témoignent… Nos voix ne seront pas enterrées et notre mémoire restera vivante. »

A. Hijazi (@ahmedhijazee)

L’activiste Adnan Al-Rais a mentionné que la scène de « l’âme de l’âme » est l’une des plus touchantes pour lui, et qu’à ce jour, il n’a pas pu s’en remettre. Elle restera gravée dans sa mémoire en raison de sa foi, de sa patience et de la douceur de son cœur envers ses petits-enfants.

« La scène de l’âme de l’âme est l’une des plus marquantes qui m’ait touché. Je ne pourrai jamais m’en remettre. »

A. Al-Rais (@adnanoom)

De son côté, le journaliste et écrivain politique Fayed Abushammalah a souligné que le martyre de « l’âme de l’âme » témoigne de l’oppression israélienne, faisant référence à la volonté délibérée de l’occupation de commettre des massacres contre les citoyens palestiniens dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre en cours.

« L’âme de l’âme, un martyr, témoigne de la tyrannie de l’occupation. »

F. Abushammalah (@fayedfa)

L’activiste Anwar Hamid a noté que beaucoup de ceux qui sont partis sont inconnus, emportés par des éclats de projectiles loin des projecteurs, tandis que quelques-uns laissent derrière eux des histoires qui circulent dans le monde, comme celle de Khaled Nabhane, l’homme de l’expression « l’âme de l’âme ».

Les internautes ont ajouté que « l’âme de l’âme » est le martyr de l’amour et de la paix, vivant éternellement dans nos cœurs, et qu’il était un héros d’un autre genre. Il n’a jamais porté d’arme, mais ses mots étaient son seul arme, inspirant et apportant espoir et paix à ceux qui l’entouraient.

Les gens ont commenté la mort du grand-père palestinien en disant : « Un homme que nous connaissions tous, dont les mots vivent en nous, sont devenus un symbole du nettoyage ethnique à Gaza. Il a dit à sa petite-fille, l’âme de l’âme, des mots au cours de son martyre ».

« L’âme de l’âme a été martyrisée, rejoignant sa petite-fille après un bombardement israélien. »

Depuis le 7 octobre 2023, Israël, avec le soutien des États-Unis, commet des actes de génocide dans la bande de Gaza, laissant plus de 151 000 victimes palestiniennes, dont la plupart sont des enfants et des femmes, et plus de 11 000 disparus, au milieu d’une destruction massive et d’une famine ayant tué des dizaines d’enfants et de personnes âgées, dans l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.

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