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Les craintes des patrons face aux hausses d’impôts
Publié le 25 septembre 2024 à 11:07
Le nouveau gouvernement français envisage d’augmenter les recettes de l’État, ce qui pourrait inclure des hausses d’impôts. Patrick Martin, le président du Medef, a d’ores et déjà exprimé ses préoccupations et posé des conditions.
Un déficit public à réduire
Pour atteindre un équilibre budgétaire en 2025, il est nécessaire de dégager quarante milliards d’euros. Cela a conduit à un bras de fer entre Michel Barnier, le nouveau Premier ministre, chargé de remplir les caisses de l’État, et le leader du Medef. Ce dernier souhaite prendre en compte les exigences des entreprises tout en respectant les impératifs de financement de l’État.
La position des entreprises
Les dirigeants d’entreprises semblent divisés face à cette situation. Par exemple, Francis Dubrac, à la tête d’une société dans le secteur du BTP en Seine-Saint-Denis, se montre ouvert à l’idée d’une contribution fiscale accrue. Toutefois, il met en avant les inquiétudes liées à une possible augmentation des charges patronales, notamment pour les salariés gagnant autour du Smic, soit environ 10 % de son personnel de 400 employés.
Les grands groupes dans la tourmente
De leur côté, les grandes entreprises redoutent fortement des hausses d’impôts. Le gouvernement envisage, parmi d’autres mesures, l’augmentation de l’impôt sur les sociétés, une démarche qui n’a pas été mise en œuvre depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir en 2017. Cette option soulève des débats au sein des groupes concernés, qui craignent que cela ne compromette leur compétitivité.
Ces discussions autour de la fiscalité soulignent un enjeu majeur pour l’économie française, alors que le gouvernement cherche à assurer des financements suffisants pour réduire le déficit public tout en prenant en compte les réalités du monde des entreprises.