Pour l’année 2023, l’Institut national du cancer rapporte 433 136 nouveaux cas de cancers, avec une répartition de 57 % chez l’homme et 43 % chez la femme. Dépister un cancer le plus tôt possible permet de mettre en place un traitement rapide et d’augmenter les chances de survie. Cependant, identifier la présence d’un cancer nécessite de connaître les signes d’alerte et de les prendre au sérieux.
Dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, le Dr Frankie Jackson-Spence rappelle l’importance d’être attentif à certains signaux et d consulter un médecin en cas de symptômes inexpliqués. Elle souligne notamment des douleurs abdominales et pelviennes persistantes, ainsi que d’autres signes qui pourraient évoquer un cancer, y compris le cancer de l’ovaire, cancer souvent moins médiatisé que d’autres formes féminines.
Les signes d’alerte à surveiller
- Douleurs abdominales et pelviennes persistantes
- Ballonnements persistants
- Fréquence accrue des mictions
- Sensation de satiété plus rapide ou vêtements qui serrent
- Perte de poids involontaire
Si l’un de ces symptômes apparaît sans explication valable et persiste, il est recommandé de consulter rapidement un médecin. Certaines douleurs peuvent être confondues avec des causes bénignes comme des douleurs menstruelles ou le syndrome du côlon irritable, mais la persistance sans explication claire invite à une évaluation médicale.
Comment réagir et pourquoi le dépistage est crucial
Face à des signes d’alerte, prendre rendez-vous avec un professionnel de santé pour un examen et, si nécessaire, des tests complémentaires est essentiel. Le dépistage précoce offre les meilleures chances de traitement efficace et de survie, notamment pour les cancers moins médiatisés comme le cancer de l’ovaire.
La vigilance face à une satiété rapide, à des douleurs persistantes ou à une perte de poids inexpliquée peut permettre une détection plus précoce. Même lorsque les symptômes semblent bénins, leur persistance mérite une évaluation médicale afin de prévenir des complications et d’améliorer les perspectives de traitement.