L’ANSM alerte sur les nouvelles drogues : risque d’overdose

Une hausse préoccupante des signalements

Selon le communiqué de l’ANSM, « le nombre de signalements d’addictovigilance liés aux benzodiazépines de synthèse continue d’augmenter et de nouvelles molécules de cette classe ont été identifiées sur le territoire ». Ces substances, bien que semblables aux benzodiazépines classiques, ont une structure modifiée qui renforce leurs effets.

Des effets graves sur la santé

Ces benzodiazépines de synthèse sont généralement commercialisées sur Internet et utilisées à des fins variées comme la réduction de l’anxiété, à titre de sédatif ou en association avec d’autres drogues. Cependant, leur puissance d’action peut causer des effets particulièrement graves, même à faible dose. Les risques incluent :

• sédation sévère
• somnolence allant jusqu’au coma
• confusion et agitation
• altération de la mémoire
• troubles de l’équilibre et de la coordination
• difficultés respiratoires

L’ANSM insiste sur le fait que ces effets indésirables peuvent persister pendant plusieurs jours, et le risque de surdosage, potentiellement mortel, est très élevé.

Des molécules nouvellement identifiées

Bien que ces produits soient théoriquement interdits, l’apparition de nouvelles molécules échappant à la réglementation soulève des inquiétudes. L’ANSM a récemment identifié neuf nouvelles molécules qui seront ajoutées à la liste des psychotropes interdits. À partir de ce jeudi, leur production, vente et consommation seront explicitement prohibées. Ces molécules sont :

• bentazépam
• bromonordiazépam (désalkylgidazépam)
• flubrotizolam
• fluclotizolam
• gidazépam
• méthylclonazépam
• norflurazépam (norfludiazépam ou désalkylflurazépam)
• thionordazépam (déméthylsulazépam)
• tofisopam (emandaxin)

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