Table of Contents
Les avertissements du Dr Jimmy Mohamed sur l’aspartame
Alors que trois associations (Foodwatch, la Ligue contre le cancer et Yuka) appellent la Commission européenne à interdire l’aspartame, le médecin Jimmy Mohamed alerte à son tour les consommateurs sur les dangers de cet édulcorant.
Animateur de l’émission Le Magazine de la santé sur France 5, le Dr Jimmy Mohamed s’est imposé comme un expert pédagogue, capable de rendre accessibles des thématiques complexes liées à la santé. Actuellement en promotion de son dernier livre, il a profité de son passage dans C l’hebdo le 8 février 2025 pour lancer un avertissement concernant l’aspartame.
Un édulcorant potentiellement cancérogène
L’aspartame, un édulcorant sous forme de poudre blanche inodore, a un pouvoir sucrant environ 200 fois supérieur à celui du sucre classique. Le docteur n’a pas attendu les avertissements du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) le 13 juillet 2024, qui a classé l’aspartame comme « potentiellement cancérogène pour l’Homme », pour mettre en garde les consommateurs.
Il avait déjà affirmé sur Europe 1 en 2021 que l’aspartame favorisait la prise de poids et l’apparition de maladies chroniques.
Des parallèles avec le tabac
Pour illustrer son propos, il déclare : « De la même manière que dans les années 1900, on disait que la cigarette ne posait pas de problème et était même bonne pour la santé, on affirme aujourd’hui que l’aspartame aide à perdre du poids puisqu’il ne contient pas de sucre. »
Jimmy Mohamed met en garde : « Vous verrez, dans 25, 30, 40 ans, on se moquera de nous et on dira qu’on a été ridicules ! » Cette alerte souligne la nécessité de réexaminer les effets néfastes de l’aspartame.
Une exposition continue inquiétante
Faute d’une prise de conscience généralisée, certains rétorquent que l’aspartame n’est dangereux qu’à haute dose. Jimmy Mohamed considère cet argument trompeur. Il note que l’aspartame est omniprésent : « Dans des chewing-gums, dans des desserts allégés, dans des boissons, dans certains dentifrices… »
Le problème ne réside pas uniquement dans la quantité ingérée, mais dans l’exposition continue à cette substance au quotidien. « Je n’en prendrais jamais, et je n’en donnerais jamais à mes enfants » conclut-il.
L’appel à l’action des associations
Dans un communiqué, Foodwatch, la Ligue contre le cancer et Yuka insistent sur le fait que cet édulcorant est présent dans « plus de 2 500 produits » en Europe et utilisé dans « plus de 600 médicaments », selon le ministère de la Santé. Ils exhortent donc les consommateurs à lire les étiquettes, l’aspartame étant identifié par le code E951.