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Génération Z : la réalité complexe du travail en 2024

by Chia
France

Un regard sur la Génération Z et le travail

Le rapport au travail de la génération Z a suscité de nombreux débats. Souvent décrite comme peu loyale envers les employeurs et désireuse de privilégier sa vie personnelle, cette génération, née entre la fin des années 1990 et 2010, semble en réalité avoir une perspective plus nuancée sur le monde du travail. D’après le baromètre 2024 de l’Ifop, réalisé pour la Confédération nationale Junior-Entreprises, publié récemment, il est temps de revoir nos préjugés.

Des attentes satisfaites

Selon cette étude, qui a interrogé 1002 jeunes de 18 à 28 ans, un impressionnant 83 % des participants affirment que leur emploi actuel répond à leurs attentes et aux promesses faites par les recruteurs. Cela amène à se demander si les Zoomers sont vraiment aussi insatisfaits au travail qu’on le dit. Bien que 48 % d’entre eux considèrent que leur poste peut devenir une routine et 47 % y voient un sentiment de sécurité, 43 % décrivent également leur travail comme une source de « plaisir » et 38 % le perçoivent avec fierté.

Changement pour un emploi plus attrayant

L’enquête met également en lumière la volonté de la jeune génération de trouver un emploi qui offre davantage d’attrait, même si cela signifie une rémunération inférieure. En effet, 52 % des jeunes sondés seraient prêts à changer de poste pour un emploi plus captivant, par rapport à 34 % de l’ensemble des actifs (selon une étude Ifop de 2023). Ce désir varie cependant selon le genre, avec 46 % de jeunes femmes prêtes à faire ce choix, contre 59 % des jeunes hommes dans le baromètre 2024.

Critères de choix d’emploi

La rémunération reste un élément crucial pour la génération Z, citée par 43 % des répondants comme un critère déterminant dans leur recherche d’emploi. Toutefois, un nombre quasi équivalent (42 %) affirme que l’ambiance de travail revêt une importance tout aussi capitale. Suivent ensuite la possibilité d’évolution professionnelle au sein de l’entreprise (33 %) et l’emplacement géographique du poste (32 %). Fait intéressant, la possibilité de télétravail n’apparaît qu’en 7e position parmi les critères jugés importants.

Un fort désir d’entrepreneuriat

Une autre tendance marquante chez les Zoomers est leur aspiration forte à entreprendre. À ce sujet, 71 % des jeunes interrogés expriment un intérêt ou ont déjà envisagé la création de leur propre entreprise, un chiffre largement supérieur aux 34 % observés dans l’ensemble de la population active. De plus, 67 % d’entre eux se disent intéressés par le statut de travailleur indépendant, un taux aussi bien loin devant les 37 % de la population active globale, tandis que 65 % envisagent la combinaison des statuts salarié et indépendant.

Les freins à l’entrepreneuriat

Malgré cet enthousiasme, peu de jeunes passent à l’acte. La principale raison évoquée par 52 % d’entre eux pour ne pas se lancer est la peur de l’échec, un sentiment partagé par 60 % des jeunes femmes et 43 % des jeunes hommes. En parallèle, le sentiment d’un accès limité au financement représente une autre barrière pour 51 % des répondants.

La génération Z se révèle donc être une génération complexe et pleine de potentialités, avec un rapport au travail qui mérite d’être mieux compris.

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