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Guerre Russie-Ukraine : attaque de drones à Kyiv et tensions diplomatiques

by Sara
Guerre Russie-Ukraine : attaque de drones à Kyiv et tensions diplomatiques
Russie, Ukraine, États-Unis, Allemagne, Slovaquie, Corée du Nord, Royaume-Uni

La guerre Russie-Ukraine se poursuit avec de nouvelles attaques de drones sur la capitale ukrainienne Kyiv, aggravant les tensions diplomatiques entre les deux pays. Ce vendredi 6 juin, les autorités ukrainiennes ont signalé des fragments de drones russes tombés dans au moins trois districts de la ville, provoquant des incendies dans plusieurs immeubles résidentiels. Malgré l’intensité des frappes, aucun bilan de victimes n’a été annoncé dans l’immédiat.

Les unités de défense aérienne ukrainiennes ont activement repoussé ces incursions, tandis que plusieurs explosions ont été entendues dans la ville, témoignant de la fermeté des combats. Par ailleurs, les observateurs internationaux présents à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, sous contrôle russe, ont rapporté des tirs répétés visant des drones semblant attaquer le centre de formation du site, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

La direction russe de la centrale nucléaire a confirmé que des drones ukrainiens avaient atterri sur le toit du centre de formation dans ce qui est décrit comme une nouvelle attaque, sans faire de victimes ni de dégâts. Les réacteurs de la centrale demeurent à l’arrêt en raison du conflit.

En Russie, une enquête criminelle a été ouverte à la suite d’une explosion qui a endommagé une portion de voie ferrée dans la région de Voronej. Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a qualifié cette attaque sur les infrastructures ferroviaires de « terrorisme d’État », sans toutefois présenter de preuves directes imputant l’action à l’Ukraine. De son côté, Kyiv n’a pas revendiqué cette opération.

Dimensions politiques et diplomatiques

Face aux attaques de drones ukrainiens, notamment l’audacieuse offensive contre des bombardiers lourds en Sibérie, la Russie a déclaré qu’elle riposterait au moment jugé opportun par son armée, accusant Kyiv de pratiquer le terrorisme d’État. Parallèlement, l’ancien président américain Donald Trump a minimisé les chances d’une paix imminente, tout en exprimant l’espoir d’un règlement futur entre les deux nations.

Avant sa rencontre avec le chancelier allemand Friedrich Merz, Trump a déclaré qu’il croyait en l’instauration d’un jour d’apaisement, tout en avertissant qu’il pourrait imposer des sanctions sévères si le conflit ne cessait pas. Il a aussi indiqué avoir demandé à Vladimir Poutine de ne pas riposter immédiatement aux attaques par drones ukrainiennes sur des bases aériennes russes.

Le leader nord-coréen Kim Jong Un a promis un soutien « inconditionnel » à la Russie, affirmant s’attendre à une victoire de Moscou dans cette guerre, selon les médias officiels de Corée du Nord.

La Russie a inscrit Artyom Timofeyev, un citoyen russe né en Ukraine, sur une liste nationale de personnes recherchées, soupçonné de participation aux attaques contre des bases militaires russes. Timofeyev, propriétaire d’une société de logistique, aurait quitté la Russie pour le Kazakhstan, d’après l’agence de presse russe TASS.

Concernant les dommages causés par l’attaque du 1er juin, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Ryabkov, a affirmé que les avions de guerre ciblés ont subi des dégâts mais pas de destruction totale, et qu’ils seront réparés. Les États-Unis estiment que jusqu’à 20 avions ont été touchés, dont environ la moitié détruite.

Sur le plan militaire, l’Allemagne prévoit de renforcer ses forces de 60 000 soldats supplémentaires, conformément aux nouveaux objectifs de l’OTAN visant à renforcer les capacités en armes et en personnel face à la menace russe croissante. Cette annonce précède la réunion entre Trump et Merz.

Dans les nominations militaires américaines, le général de l’air Alexus Grynkewich a été désigné comme prochain commandant suprême allié en Europe, un poste clé pour la stratégie américaine sur le continent.

Dans le domaine du renseignement, le Service fédéral de sécurité russe (FSB) accuse les services britanniques d’utiliser le British Council comme couverture pour déstabiliser la Russie. Des enseignants d’universités prestigieuses auraient coopéré avec cette organisation basée à Londres. Le Royaume-Uni est désormais perçu comme « ennemi numéro un » par les autorités russes dans ce contexte de conflit renforcé avec l’Ukraine.

Enfin, le Parlement slovaque a adopté une résolution, lors d’une session peu fréquentée, invitant le gouvernement à ne pas soutenir de nouvelles sanctions contre la Russie, suscitant des interrogations sur la position future de la Slovaquie au sein des mesures européennes.

Conséquences économiques

Le secteur exportateur ukrainien doit s’attendre à des pertes majeures estimées à 800 millions de dollars entre juin et décembre 2024. Cette réduction résulte de la fin prévue de l’accès gratuit au marché européen, a indiqué Serhiy Nikolaichuk, vice-gouverneur de la banque centrale ukrainienne.

source:https://www.aljazeera.com/news/2025/6/6/russia-ukraine-war-list-of-key-events-day-1198

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