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René Osterwalder, pédophile condamné et interné depuis 1998, s’est suicidé le 16 avril dernier dans la prison de Pöschwies à Regensdorf, en Suisse. Âgé de 71 ans, il a eu recours à une organisation spécialisée dans l’aide à mourir pour mettre fin à ses jours.
Un passé judiciaire lourd
En 1998, René Osterwalder avait été condamné à 17 ans de réclusion criminelle assortie d’un internement à vie. Ses actes remontaient aux années 1991 et 1992, période durant laquelle il avait abusé et torturé un bébé ainsi qu’un jeune enfant. Ces actes odieux avaient également été filmés par le coupable, renforçant l’horreur et la gravité de ses crimes.
L’internement d’Osterwalder avait pour objectif de protéger la société et de tenter de le réhabiliter, mais il était resté détenu sans interruption depuis sa condamnation.
Les circonstances du suicide en prison
Le Département de justice du canton de Zurich a confirmé l’information selon laquelle René Osterwalder s’est donné la mort au sein de l’établissement pénitentiaire où il était détenu. Il est mort le 16 avril avec l’assistance d’une organisation d’accompagnement dans la mort, une démarche qui soulève des questions sur l’accès à ce type de service en milieu carcéral.
Une affaire marquante pour la justice suisse
Cette affaire a profondément marqué le traitement judiciaire et pénitentiaire des crimes liés à la pédophilie en Suisse. Elle rappelle la complexité de la gestion des détenus dangereux et la nécessité d’un encadrement rigoureux pour protéger les victimes potentielles tout en respectant les droits humains des personnes condamnées.
