Home ActualitéAssata Shakur: décès annoncé à La Havane, marraine de Tupac

Assata Shakur: décès annoncé à La Havane, marraine de Tupac

by charles
Cuba; États-Unis

Selon un communiqué du ministère cubain des Affaires étrangères, «Le 25 septembre 2025, la citoyenne américaine Joanne Deborah Byron, alias “Assata Shakur”, est décédée à La Havane, à Cuba, des suites de problèmes de santé et de son âge avancé», a déclaré le ministère dans un bref communiqué publié sur son site Internet. Militante révolutionnaire noire américaine et marraine du rappeur Tupac Shakur, elle était recherchée par le FBI après des accusations liées à un décès d’un policier dans les années 1970. Le décès survient dans un contexte de controverses entourant son passé et ses années d’exil.

Décès annoncé à La Havane et réactions

Le ministère cubain des Affaires étrangères a annoncé le décès dans un bref communiqué publié sur son site. En parallèle, les dépêches récapitulant le dossier rappellent qu’Assata Shakur avait été repérée à Cuba en 1984 par le FBI et qu’un million de dollars était encore promis pour sa localisation.

Portrait d'Assata Shakur, militante américaine
Assata Shakur, portrait publiée par Le Parisien.

Parcours et statut historique

Selon les récits publiés par les agences et journaux, Assata Shakur était accusée d’avoir tué un policier dans le New Jersey lors d’une fusillade le 2 mai 1973. Après avoir fui, elle avait été arrêtée et accusée en 1977 d’assassinat, condamnée à la perpétuité et parvenue à s’évader de prison deux ans plus tard. En 2013, elle a été inscrite sur la liste des terroristes les plus recherchés du FBI, devenant la première femme figurant sur ce document.

Photo d'Assata Shakur lors des années 1970
Photo publiée par F1G.fr dans l’actualité.

«Nous avons le devoir envers les victimes et le peuple américain de maintenir notre engagement indéfectible à demander des comptes au régime cubain», avait ajouté Marco Rubio, qui avait accompagné son message d’une photo de Assata Shakur et d’une autre du policier tué. La phrase s’inscrit dans le cadre des critiques adressées au régime cubain pour «offrir refuge à des terroristes», selon les propos rapportés par les dépêches.

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