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La nuit du Nouvel An à la Nouvelle-Orléans a été marquée par une tragédie, une attaque à la voiture-bélier ayant causé la mort de 14 personnes, dont de nombreux jeunes. Ce drame, survenu dans le quartier français, a laissé des familles endeuillées et une communauté sous le choc. Les proches des victimes se sont manifestés, partageant leur douleur et leur chagrin suite à la perte brutale de ces vies prometteuses.
Des vies et des destinées brisées
Parmi les jeunes victimes se trouve Ni’kyra Cheyenne Dedeaux, âgée de 18 ans, originaire du Mississippi. Elle venait d’achever ses études et se préparait à entamer une formation d’infirmière. Ni’kyra avait décidé de se rendre à la Nouvelle-Orléans pour fêter le Nouvel An avec un cousin et un ami, sans en avertir ses proches. Sa mère, Melissa Dedeaux, a exprimé son chagrin sur Facebook : « Quand vos parents vous disent de ne pas sortir, je vous en conjure, écoutez-les ! C’était un acte terroriste et mon bébé est dorénavant parti ».
Hubert Gauthreaux, âgé de 21 ans, avait également choisi de célébrer cette nuit marquante avec des amis, laissant sa sœur et sa mère espérant le voir avec elles. « On avait plaisanté parce qu’il préférait aller là-bas plutôt que rester avec nous », se souvient sa sœur Brooke. Malheureusement, elles ont appris la terrible nouvelle au matin. Son ancien lycée, Archbishop Shaw, a salué la mémoire d’un jeune homme « généreux, tourné vers les autres et sans prétention ».
Une autre victime, Martin « Tiger » Bech, 27 ans, était un ancien joueur de football américain de l’université de Princeton, très apprécié de ses coéquipiers. Après avoir obtenu son diplôme, il avait débuté une carrière dans la finance à Wall Street. Son entraîneur, Charles Caldwell, a déclaré : « C’était un tigre dans tous les sens du terme, un coéquipier adoré et un ami bienveillant ». Sa mère, Michelle Bench, a pu lui dire adieu à l’hôpital, où il a succombé à ses blessures.
Des jeunes pleins de promesses
Kareem Badawi, âgé de 18 ans, était étudiant en ingénierie mécanique à l’université de l’Alabama. Avec des amis de Baton Rouge, il avait décidé de fêter la nouvelle année à la Nouvelle-Orléans pour « faire quelque chose de spécial », selon son père, Belal Badawi. « Il aimait les autres, il était toujours entouré. C’était un garçon sociable et apprécié de tous », a-t-il confié. L’université de l’Alabama a exprimé sa « profonde tristesse » face à cette perte tragique.
Questions sur la sécurité lors de grands événements
Alors que l’enquête se poursuit pour comprendre les motivations de cet acte odieux, la douleur des familles reste immense. La violence de ce drame, survenue dans un cadre festif, relance les interrogations sur la sécurité lors des grands rassemblements aux États-Unis. Les autorités sont appelées à renforcer les mesures de sécurité pour protéger les citoyens lors d’événements similaires à l’avenir.