Avant le vote du budget de la Sécurité sociale (PLFSS) mardi, les Républicains (LR) demeurent divisés sur l’issue du texte, avec des frictions évidentes entre le groupe Droite républicaine à l’Assemblée et le même bloc au Sénat. À l’Assemblée, les députés LR présentent des avancées telles que l’exonération totale des heures supplémentaires et la suppression de la hausse de la CSG sur le patrimoine. Au Sénat, en revanche, le groupe LR se montre hostile à tout compromis et Bruno Retailleau affirme que le budget de la Sécu « n’est pas votable ».

LR entre Assemblée et Sénat: des positions divergentes sur le PLFSS
À l’Assemblée, le groupe Droite républicaine de Laurent Wauquiez communique sur les avancées obtenues, comme l’exonération totale des heures supplémentaires ou la suppression de la hausse de la CSG sur le patrimoine.
Au Sénat, à l’inverse, le groupe LR est hostile à tout compromis et le président du parti, Bruno Retailleau, estime que le budget de la Sécu « n’est pas votable ». Cette fracture demeure visible entre les deux chambres et les cadres du parti tentent de préserver une ligne tout en ménageant des sensibilités différentes, dans un contexte où Xavier Bertrand a souligné la logique présidentielle des uns et des autres. « La responsabilité c’est de souhaiter que notre pays avance et qu’il n’y ait pas de bouleversements institutionnels », a dit le président des Hauts-de-France, qui voterait le budget de la Sécu s’il était député.
Des fractures internes et des tensions publiques
La fracture entre députés et sénateurs se manifeste aussi dans les échanges publics, et les 49 députés LR, y compris les responsables locaux, ont mal vécu les leçons données par les sénateurs et les porte-parole du parti à l’occasion de la motion de censure mi-octobre.
Dans ce contexte, les partisans d’une unité réitèrent l’objectif de clore le dossier du PLFSS mardi, tandis que d’autres estiment que le texte mérite une opposition ferme selon les développements qui se produisent. Le débat se déroule sur fond d’un calendrier serré et d’un positionnement qui cherche à concilier fidélité partisane et pragmatisme législatif.