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Castex obtient le feu vert parlementaire pour diriger la SNCF

par charles
France

Le Parlement a donné son feu vert à Jean Castex pour diriger la SNCF, validation qui confirme sa nomination portée par le gouvernement. Le vote a validé la candidature, qui n’a pas réuni contre elle 3 / 5e des suffrages exprimés, selon un communiqué de la commission. Devant les députés, l’ancien Premier ministre a insisté sur le besoin d’investissements massifs pour moderniser un réseau vieillissant et faire face à la concurrence et à la transition écologique. « Les défis sont nombreux », a-t-il résumé, évoquant aussi le « choc capacitaire ». « Aujourd’hui on ne peut pas prendre tout le monde dans les trains car on manque d’offre », a-t-il expliqué. Amoureux des trains, l’ancien Premier ministre avait déjà postulé à la tête de la SNCF en 2019 et a déclaré vouloir « faire groupe » pour contrer le morcellement potentiel de l’entreprise.

Vue du réseau ferroviaire en France

Feu vert parlementaire et enjeux pour la SNCF

Le Parlement a donné son feu vert à Jean Castex pour diriger la SNCF, tout en précisant que la candidature n’a pas réuni les 3/5 des suffrages exprimés selon le communiqué.

Il a ensuite insisté sur la nécessité d’investissements massifs pour moderniser un réseau vieillissant et pour accompagner la transition écologique et l’ouverture à la concurrence.

« Les défis sont nombreux : il y a le fameux mur d’investissement pour moderniser le réseau, la montagne de l’ouverture à la concurrence et le choc de la transition écologique », a-t-il résumé, évoquant aussi le « choc capacitaire ». « Aujourd’hui on ne peut pas prendre tout le monde dans les trains car on manque d’offre », a-t-il expliqué.

Confronté à l’arrivée d’une concurrence sur les lignes à grande vitesse du sud de la France et à une profonde réorganisation interne de SNCF Voyageurs, l’ex-Premier ministre a insisté sur la nécessité de « faire groupe » face au morcellement et à la perte d’identité que risque le groupe SNCF dans ses réorganisations. « Ça va beaucoup me mobiliser », a-t-il ajouté.

Investissements et financement: une équation serrée

Pour résoudre l’équation financière serrée, il compte sur sa méthode basée sur « le dialogue, l’écoute », avec « la communauté cheminote, les territoires », le gouvernement et les usagers, dont il compte « augmenter le rôle ».

Il a aussi rappelé que l’État devra contribuer au financement avant l’arrivée, après 2032, d’une contribution du secteur autoroutier, tout en affirmant que « ce ne sont pas des dépenses à fonds perdu » et que « si on ne fait rien », les perturbations « vont s’accroître » et le réseau « va se dégrader »; il a précisé que « pour la régénération du réseau, […] on passe d’un flux de 3 milliards d’euros par an à quatre et demi. L’entreprise publique, je vous le confirme ce matin, y apportera sa part ».

Trains de nuit, fret et perspectives

Il a répété son intérêt pour les trains de nuit, dont il veut « améliorer au maximum la gestion et l’attractivité », et il a souligné qu’il allait « se battre pour le fret ». « Je ne sais pas si c’est faisable, mais j’ai lu qu’on pourrait expérimenter de faire circuler sur la LGV la nuit des trains de nuit, parce que les lignes traditionnelles sont impactées par les travaux » nocturnes, a-t-il relevé.

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