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Le Royaume-Uni a enregistré son premier cas d’infection par le nouveau variant du virus mpox, a annoncé l’Agence de sécurité sanitaire britannique (UKHSA) le mercredi 30 octobre. Ce cas a été détecté à Londres et concerne une personne ayant récemment voyagé dans des pays d’Afrique touchés par ce variant.
Détails du cas détecté
Selon l’UKHSA, il s’agit du « seul cas humain confirmé de clade 1b mpox ». Malgré cette détection, les autorités sanitaires ont affirmé que « le risque pour la population reste faible ». Un cas similaire a été signalé en Allemagne une semaine auparavant, tandis que d’autres infections ont été détectées en Suède et dans plusieurs pays asiatiques. Le mpox, anciennement appelé variole du singe, est une maladie virale transmissible de l’animal à l’homme et entre les humains, entraînant des symptômes tels que fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées.
Réponses des autorités sanitaires
L’agence a indiqué que « tous les contacts de cette personne se verront proposer un test et une vaccination si nécessaire », et qu’ils recevront des conseils sur les soins à prodiguer en cas de symptômes ou si le test s’avère positif. L’UKHSA travaille en étroite collaboration avec le Service de santé publique britannique (NHS) et des partenaires universitaires pour analyser les caractéristiques de ce variant et évaluer les risques pour la santé publique.
Situation en Afrique
Les taux d’infection au mpox sont les plus élevés en République démocratique du Congo (RDC), au Burundi et au Nigeria. Actuellement, deux épidémies sévissent simultanément : l’une due au clade 1 en Afrique centrale, touchant principalement les enfants, et l’autre causée par le clade 1b, qui affecte des adultes dans l’Est de la RDC et les pays voisins. Une campagne de vaccination a été lancée début octobre en RDC, pays le plus touché mondialement par le virus.