Home ActualitéDrapeaux palestiniens sur les mairies : l’Intérieur appelle à l’opposition

Drapeaux palestiniens sur les mairies : l’Intérieur appelle à l’opposition

by charles
France

Plusieurs villes françaises envisagent d’afficher des drapeaux palestiniens sur les mairies le 22 septembre, jour de reconnaissance par la France d’un État palestinien. Des télégrammes et notes officielles rappellent le cadre juridique et les risques pour l’ordre public. Le ministère de l’Intérieur a demandé aux préfets de s’opposer à ces pavoisements et de déférer les décisions des édiles à la juridiction administrative si nécessaire. Cette actualité est suivie par les médias et elle remet au cœur du débat la neutralité du service public.

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Images associées à l’information sur les drapeaux dans les mairies.

Cadre juridique et appel à l’intervention des préfets (22 septembre)

Selon les notes consultées, « Le principe de neutralité du service public interdit de tels pavoisements », indique la place Beauvau, demandant aux préfets « de déférer à la juridiction administrative » la décision des maires qui décideraient de pavoiser aux couleurs palestiniennes leur hôtel de ville.

La note évoque aussi les risques d’importation sur le territoire national d’un conflit international en cours et « Risques d’importation sur le territoire national d’un conflit international en cours » et sur les troubles graves à l’ordre public identifiés localement.

« Il vous convient donc », détaille le télégramme, « de demander aux maires qui procéderaient à un tel pavoisement de leurs bâtiments publics de le faire cesser et, en cas de refus ou de non-exécution, de déférer à la juridiction administrative » la décision des édiles qui maintiendraient des drapeaux étrangers sur des édifices publics.

Réactions locales et calendrier des municipalités (22 septembre)

Des municipalités se prononcent sur le sujet: Nantes et Saint-Denis ont évoqué l’affichage du drapeau palestinien sur leur fronton, tandis que Brest a annoncé qu’elle n’hisserait pas le drapeau le 22 septembre.

Or, le télégramme signé par le secrétaire général du ministère de l’Intérieur Hugues Moutouh qualifie le pavoisement de « prise de parti dans un conflit international » et « une ingérence contraire à la loi ». <\/p>

Cette date coïncide aussi, cette année, avec Roch Hachana, le Nouvel an juif. Les maires des villes de Nantes et Saint-Denis, notamment, ont déjà annoncé vouloir afficher le drapeau palestinien sur leur fronton. Les autorités évoquent aussi les risques d’importation et les troubles potentiels, et rappellent que les préfets doivent demander aux édiles de mettre fin à ces symboles.

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