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Maxime Saada, président du directoire de Canal+, a récemment dévoilé les résultats d’une enquête interne menée au sein du service rugby de la chaîne cryptée. Cette enquête a été déclenchée dans un climat tendu, suite au licenciement en décembre d’un commentateur pour des comportements et propos jugés sexistes envers deux de ses collègues.
Un climat de travail préoccupant
Les deux femmes concernées avaient signalé des comportements inappropriés, appuyées par des preuves tangibles. Des captures d’écran contenant des messages explicites, tels que « j’ai envie de te démonter », attestent de la gravité de la situation. L’une des plaignantes a même rapporté qu’on lui avait proposé de la drogue. Le commentateur, quant à lui, a tenté de minimiser ses actes en évoquant des messages tronqués. Ce licenciement faisait suite à l’éviction d’un autre journaliste d’Infosport + pour « harcèlement d’ambiance » à l’automne 2024.
Témoignages et résultats de l’enquête
L’enquête a permis de recueillir 34 témoignages, dont les trois quarts soutenaient un fonctionnement jugé irréprochable. Cependant, un quart des déclarations dénonçait un climat de travail « masculiniste ». Cette situation met en lumière des comportements sexistes qui persistent au sein de l’équipe.
Nouvelles sanctions et engagement de la direction
Cette semaine, trois journalistes en CDD jusqu’au 30 juin, ainsi que deux en CDI, ont été mis à pied de façon conservatoire. L’enquête a également révélé d’autres comportements inacceptables. Quatre femmes ont formulé des plaintes auprès de la direction, leurs témoignages ayant été recueillis sous forme de verbatim. Un commentaire particulièrement choquant d’un journaliste a été rapporté, se moquant d’une consultante en suggérant des propos ignobles. Maxime Saada a exprimé une tolérance zéro face à de tels comportements, réaffirmant l’engagement de Canal+ à maintenir un environnement de travail respectueux.