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François Bayrou a exprimé son « soutien inconditionnel » aux magistrats menacés suite à la récente condamnation de Marine Le Pen, qui l’empêche de se présenter aux élections présidentielles de 2027. Lors d’une séance de Questions au gouvernement à l’Assemblée le 1er avril, le Premier ministre a insisté sur le fait que « les magistrats doivent être protégés dans l’exercice de leurs missions » et a appelé à un soutien unanime envers ces derniers.
Contexte de la condamnation
Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National, a été condamnée à deux ans de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité immédiate pour détournement de fonds publics. Cette décision judiciaire a suscité de vives réactions, notamment de la part de Le Pen elle-même, qui a affirmé lors d’une réunion de son groupe à l’Assemblée nationale : « On ne laissera pas les Français se faire voler l’élection présidentielle ».
Réactions des dirigeants du RN
Jordan Bardella, président du Rassemblement National, a dénoncé une « décision disproportionnée » et « partisane », qualifiant cela d’une « négation pure et simple de l’État de droit ». Il a également exprimé sa préoccupation quant à une prétendue « tyrannie des juges », tout en condamnant les menaces à l’encontre des magistrats.
Défense de la justice par les magistrats
Dans la foulée des critiques, Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation, a rappelé que « la justice n’est pas politique » et que cette décision avait été rendue par des juges indépendants, en conformité avec la loi. Il a également qualifié d’inadmissibles les attaques personnalisées contre les magistrats.
Conséquences de la condamnation
En plus de Marine Le Pen, d’autres anciens députés européens ont été reconnus coupables dans cette affaire, comprenant des peines similaires pour des actes de détournement de fonds publics. Le parti a également été condamné à une amende de deux millions d’euros, dont un million ferme.
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