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Bilan tragique à Poltava : 55 morts et 328 blessés
Les opérations de secours à Poltava, dans le centre de l’Ukraine, se sont récemment achevées, laissant un bilan tragique de 55 décès et 328 personnes blessées à la suite d’une frappe russe survenue mardi. Les informations ont été mises à jour par le service d’État ukrainien pour les situations d’urgence via Telegram le jeudi 5 septembre. Les autorités ont indiqué que plus de 2 000 tonnes de débris avaient été déblayées à la suite de cet événement dévastateur.
Les détails de l’attaque
Cette attaque, qui a été effectuée à l’aide de deux missiles balistiques, a lourdement touché un centre de formation militaire spécialisé dans les communications, tout en endommageant un hôpital situé à proximité. Les équipes de secours ont travailler sans relâche pour remettre de l’ordre dans une situation déjà catastrophique.
Nomination d’un nouveau chef de la diplomatie
Suite à cette tragédie, le Parlement ukrainien a approuvé la nomination d’Andriï Sybiga en tant que nouveau ministre des Affaires étrangères. Il succède à Dmytro Kouleba, dont le départ n’a pas été officiellement justifié. Bien que moins médiatisé, Sybiga, âgé de 49 ans et ancien ambassadeur en Turquie entre 2016 et 2021, est perçu comme une figure majeure dans le domaine de la diplomatie ukrainienne. Le président Volodymyr Zelensky a mis l’accent sur la nécessité d’une « nouvelle énergie » au sein du gouvernement, après plus de deux ans de conflit avec la Russie.
Priorité stratégique en Donbass
Dans un discours prononcé le même jour, le président russe Vladimir Poutine a affirmé que la conquête du Donbass était « la priorité numéro un » pour la Russie. Ces propos interviennent alors qu’il a évoqué une attaque ukrainienne dans la région de Koursk, affirmant que celle-ci visait à perturber les opérations russes. Poutine a précisé que ses forces armées avaient stabilisé la situation dans cette région et commençaient à repousser l’armée ukrainienne.
Pérou de négociations avec l’Ukraine
Vladimir Poutine a également déclaré qu’il était prêt à envisager des négociations avec Kiev, à condition que l’Ukraine formule une telle demande. Il a souligné que Moscou avait jusqu’alors exclu toute discussion, notamment en raison de l’escalade des hostilités au mois d’août. « Si un souhait de négocier émerge en Ukraine, nous ne refuserons pas », a-t-il affirmé, laissant la porte ouverte à un dialogue potentiel.
Les événements à Poltava et les développements politiques en Ukraine et en Russie mettent en lumière la situation chaotique et tragique qui continue d’affecter la région en raison de cette guerre dévastatrice.