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Iran et la Troïka européenne se rencontrent à Genève
Un groupe de négociateurs iraniens et un autre représentant la Troïka européenne (Allemagne, France et Royaume-Uni) se réunissent aujourd’hui à Genève pour discuter de la possibilité de relancer les pourparlers concernant le programme nucléaire de Téhéran.
Contexte des négociations
Cette rencontre vise à examiner les différends entre l’Iran et l’Occident au sujet du programme nucléaire, en particulier après que Téhéran a augmenté le taux d’enrichissement de l’uranium à 60 %. Cette discussion intervient quelques jours après la décision du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique, qui a dénoncé le manque de coopération complet de Téhéran et demandé une plus grande responsabilisation de son programme nucléaire.
Réactions de l’Iran
En réponse à cette décision, l’Iran a commencé à installer des centrifugeuses avancées pour accroître son stock d’uranium enrichi.
Perspectives des négociations
Cette réunion à Genève se tient alors que le président américain Donald Trump, qui s’est retiré de l’accord nucléaire de 2015, doit être investi dans quelques semaines. Depuis son retrait, Téhéran a pris des mesures, notamment en augmentant l’enrichissement d’uranium à des niveaux bien supérieurs aux 3,67 % autorisés par l’accord.
Attentes de l’Iran
Selon une source iranienne citée par Reuters, l’Iran s’attend à des discussions sérieuses et difficiles à Genève. « Si nous parvenons à établir une feuille de route avec la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne pour résoudre le différend nucléaire, la balle sera dans le camp des États-Unis pour relancer ou mettre fin à l’accord de 2015, » a-t-il déclaré.
Dialogue avec l’Europe
Avant les pourparlers de Genève, le vice-ministre iranien des affaires étrangères, Kazem Gharib Abadi, a révélé que Téhéran avait engagé un dialogue ouvert avec Enrique Mora, le vice-responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, sur divers sujets, y compris les perspectives des négociations nucléaires et la levée des sanctions.
Rapport sur les centrifugeuses
Parallèlement, l’Agence internationale de l’énergie atomique a confirmé l’intention de l’Iran d’installer des milliers de nouvelles centrifugeuses pour enrichir l’uranium à des niveaux faibles dans deux installations nucléaires. Un « rapport confidentiel » indique que l’Iran prévoit d’installer des centrifugeuses avancées à Fordo et Natanz avec un taux d’enrichissement atteignant 5 %, légèrement au-dessus du seuil permis par l’accord international.
Avertissements de l’Iran
Dans une interview avec le Guardian, le ministre des affaires étrangères iranien Abbas Araqchi a averti que l’Iran pourrait acquérir des armes nucléaires si les Européens réimposent des sanctions. Ce dossier a récemment regagné en importance à la suite des frappes réciproques entre Israël et l’Iran.
Préoccupations israéliennes
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de nouveau averti qu’Israël n’acceptera pas que Téhéran développe une arme nucléaire. Selon le quotidien Israël Hayom, des consultations ministérielles ont eu lieu récemment pour discuter de la question iranienne.