Table of Contents
Le One Wall Street, emblématique gratte-ciel de 50 étages, se dresse fièrement au croisement de Broadway et de la rue de la finance américaine à New York. Érigé en 1931, ce joyau Art déco, comparable à des monuments tels que l’Empire State Building et le Chrysler Building, est un véritable symbole du quartier d’affaires du sud de Manhattan, constitué de bureaux et de logements. Le hall d’entrée de ce bâtiment abritait jadis une vaste réception bancaire.
La Red Room : un renouveau spectaculaire
La « Red Room », nom donné à cette salle en raison de ses murs ornés de carreaux de couleur sang de bœuf et de lignes dorées, était inaccessible depuis des décennies et laissée à l’abandon. Le 21 mars, les premiers invités à découvrir cette immense salle récemment rénovée sont tout simplement émerveillés. Même Anna Wintour, directrice éditoriale de Condé Nast, qui se trouve à proximité, semble impressionnée par ce retour à la vie d’un lieu emblématique.
Un événement de lancement
Ce premier jour du printemps coïncide avec l’ouverture d’un nouveau magasin du Printemps dans ce célèbre bâtiment. La chaîne française de grands magasins n’avait jusqu’alors pas d’adresse à New York. Les convives, bien que nombreux à mal prononcer ce nom aux sons atypiques, partagent un moment de joie. Cependant, cette euphorie sera rapidement tempérée par l’annonce, le 2 avril, de Donald Trump concernant une hausse de 20 % des droits de douane sur les produits européens.
Les designers français face aux défis
Malgré l’incertitude provoquée par les politiques commerciales de Trump, les designers français continuent d’attirer les acheteurs new-yorkais. Leur artisanat et leur créativité se distinguent dans un climat économique tendu, où la richesse et le bon goût s’unissent pour soutenir une scène de design dynamique et innovante.
Un avenir prometteur
Alors que le Printemps et d’autres marques françaises s’installent à New York, les designers français espèrent que leur talent et leur savoir-faire leur permettront de surmonter les défis économiques. La communauté créative de la ville reste optimiste face à l’avenir, persuadée que la beauté et le style transcenderont les tensions politiques.