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Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a affirmé que la majorité des pays de l’Union européenne et de l’OTAN abordaient avec réserve l’idée de déployer des troupes de maintien de la paix en Ukraine.
Réactions des leaders européens
Dans une interview accordée au journal « Kommersant », Lavrov a indiqué que le Premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président français, Emmanuel Macron, soutiennent cette initiative et forment une sorte de coalition. Il a également mentionné que les pays baltes avaient déjà rejoint cette proposition, mais que la plupart des États de l’UE et de l’OTAN demeuraient sceptiques.
Appels à la paix et préoccupations
Lavrov a souligné que, bien qu’il soit louable d’avoir des canaux de communication, il est crucial d’arrêter le conflit. Toutefois, il a précisé que les acteurs européens semblaient reporter la résolution politique à plus tard. Il a également soulevé des questions posées par le président russe, Vladimir Poutine, sur ce qui se passerait en cas de cessez-le-feu sans solution durable.
Commentaires sur les discussions américaines
Le ministre a fait référence aux déclarations de Keith Kellogg, l’envoyé spécial américain pour l’Ukraine, qui a évoqué des discussions sur le déploiement de forces de maintien de la paix « dans les zones situées derrière le fleuve Dnipro ». Cela impliquerait une acceptation tacite de la situation actuelle à l’ouest du fleuve et un abandon de l’idée d’intégrité territoriale.
Critique à l’égard de l’Europe
Lavrov a accusé les pays européens de « faire taire » ceux qui s’expriment librement sur la situation en Ukraine. Il a remarqué que bien que certains leaders américains reconnaissent la nécessité de traiter les causes profondes du conflit, en Europe, ceux qui le comprennent sont souvent réduits au silence.
Il a également salué le courage de certains dirigeants, tels que le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et le Premier ministre slovaque Robert Fico, ainsi que quelques experts politiques, qui osent parler de la vérité au sein de l’UE.
Perspectives sur la politique américaine
Lavrov a également loué l’administration de l’ancien président Donald Trump, affirmant qu’elle tentait de comprendre les enjeux fondamentaux de la crise ukrainienne, qui sont, selon lui, le résultat des politiques de Washington et de Bruxelles qui ont conduit au pouvoir le régime actuel après un coup d’État en février 2014.
Il a conclu en affirmant que Trump semblait mieux comprendre l’essence du conflit en Ukraine que les dirigeants européens, ayant été le premier à aborder des questions cruciales telles que la question des terres et l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN.




