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Lors du sommet européen du jeudi 26 juin, les Vingt-Sept se sont retrouvés en désaccord concernant la réponse à apporter à la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump. Des pays comme l’Allemagne et l’Italie ont exprimé leur refus de s’engager dans une épreuve de force.
Une Europe divisée
La rencontre des dirigeants européens a révélé des fractures au sein de l’Union. Alors que certains pays prônent une approche plus ferme face aux États-Unis, d’autres, comme l’Allemagne et l’Italie, préfèrent adopter une posture plus conciliatrice. Ce clivage pose la question de la capacité de l’Europe à s’imposer sur la scène internationale.
Une dépendance vis-à-vis des États-Unis
L’Union européenne aspire à être perçue comme une grande puissance, mais la réalité est différente. Elle demeure largement tributaire de son protecteur américain. La séquence des événements, qui a débuté avec le G7 de Toronto (15-17 juin) et s’est poursuivie au sommet de l’OTAN à La Haye (24-25 juin), a mis en lumière cette dépendance.
Le Conseil européen, qui a eu lieu à Bruxelles le 26 juin, a été marqué par une absence de stratégie claire pour contrer les initiatives américaines, témoignant d’une Europe qui refuse de défier les États-Unis. Loin d’être en position de force, l’UE semble s’être résignée face à cette situation.
Conséquences militaires et économiques
Sur le plan militaire, les Européens se sont engagés à augmenter leurs dépenses sans réel débat. Cette décision fait partie d’une tendance plus large où l’UE se montre peu encline à remettre en question le statu quo face à une politique américaine agressive.
À la recherche d’une unité
Alors que les tensions commerciales avec les États-Unis persistent, l’Union européenne doit trouver un moyen d’agir de manière unie. Les divergences de vues entre les États membres pourraient nuire à la capacité de l’UE à défendre ses intérêts sur la scène mondiale.