Le mystère entoure toujours la mort d’Agathe Hilairet, la joggeuse disparue il y a deux mois dans la région de Poitiers. La piste criminelle, jusque-là peu évoquée, semble désormais privilégiée dans le cadre de l’enquête en cours. Selon le procureur de la République à Poitiers, Cyril Lacombe, le corps d’Agathe a été déplacé et retrouvé dans un sous-bois en périphérie des zones de recherches, à moins d’un kilomètre du lieu où son cœur s’est arrêté.
Les éléments clés de l’enquête
L’autopsie initiale n’avait pas permis de déterminer précisément les causes du décès. Cependant, l’examen de la montre connectée d’Agathe, équipée d’un capteur cardiaque et d’un GPS, a livré des indices importants. Les données recueillies indiquent que le cœur de la jeune femme s’est arrêté à l’endroit où les chiens ont perdu sa trace lors des recherches. La montre a ainsi confirmé que son dernier battement de cœur remonte à cette localisation, plaçant le lieu de la mort à proximité immédiate du lieu de sa disparition.
Les incertitudes et pistes privilégiées
Malgré ces éléments techniques, le contexte de la mort reste encore flou. La section de recherches de la gendarmerie de Poitiers mène une enquête approfondie, et rien n’a encore été formellement établi quant à un acte criminel. Toutefois, la déviation du corps, le lieu de la mort, et la nature inexpliquée du décès laissent penser qu’une intervention extérieure pourrait être à l’origine de cet événement tragique. Les autorités restent prudentes, mais privilégient désormais la piste d’un possible crime.