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Le procès du président du Toulouse Football Club (TFC), Damien Comolli, débute ce lundi 28 octobre 2024 à Marseille et s’étendra sur trois jours. Comolli est jugé aux côtés de sept autres dirigeants du football pour escroquerie, étant soupçonné d’avoir eu recours à un faux agent de joueur pour un recrutement.
Les accusations portées contre Damien Comolli
Damien Comolli est accusé d’avoir utilisé les services de John Valovic Galtier, un faux agent présumé, pour recruter un joueur. John Valovic Galtier est le fils adoptif de Christophe Galtier, ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, et le joueur concerné est Jordan Galtier, également fils de Christophe Galtier.

La défense de Damien Comolli
La question essentielle reste de savoir si Damien Comolli était au courant du fait que John Valovic Galtier ne possédait pas de licence d’agent. Si tel était le cas, il pourrait être condamné pour escroquerie ; sinon, il n’aurait rien à se reprocher. Un ami proche de Comolli, agent de joueur, défend l’innocence de ce dernier, expliquant que dans le milieu, il est courant de travailler avec des intermédiaires comme Galtier.
Il précise que « c’est comme s’il était reproché au président du TFC d’avoir discuté avec le secrétaire ou l’assistant d’un agent professionnel, » et reste convaincu que cette affaire finira par se « dégonfler ».
Les inquiétudes des agents de joueurs
À l’opposé, un autre agent, membre du syndicat des agents sportifs, s’interroge sur la prudence de Comolli et de son équipe. Cet agent souligne qu’il est soumis à de stricts contrôles alors que des faux agents échappent à la surveillance. « La justice doit prendre cette problématique au sérieux, » affirme-t-il, insistant sur le fait que les clubs doivent être plus vigilants concernant les intermédiaires.
Les réflexions de l’Union des Agents Sportifs Français
Stéphane Canard, président de l’Union des Agents Sportifs Français (UASF), ne tire pas de conclusions hâtives quant à la culpabilité, mais il insiste sur la nécessité d’un assainissement de la profession. « Il y a les agents licenciés, c’est une profession réglementée, puis il y a les usurpateurs et les imposteurs, » déclare-t-il, tout en rappelant que les faux agents n’ont pas leur place dans les discussions professionnelles.
La position de Damien Comolli et du TFC
Damien Comolli sera présent lors du procès et son avocat a dès le début de l’affaire affirmé qu’il n’avait rien à se reprocher. Le TFC a également exprimé son soutien total envers son président, confirmant ainsi sa confiance en lui malgré ces accusations.