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Réunion Tripartite à Bagdad : L’avenir de la Syrie en question
Un sommet tripartite réunissant les ministres des affaires étrangères de l’Irak, de la Syrie et de l’Iran a débuté à Bagdad pour discuter des développements récents en Syrie. Le ministre des affaires étrangères irakien, Fouad Hussein, a rencontré son homologue syrien, Bassam Sabbagh, afin d’examiner la situation sécuritaire en Syrie et d’explorer les voies de coopération entre les deux pays.
Importance de la coopération
Le ministère des Affaires étrangères irakien a souligné que les deux ministres ont insisté sur la nécessité de maintenir le dialogue et la coordination entre l’Irak et la Syrie pour éviter de répéter les erreurs du passé. Hussein a déclaré que Bagdad surveillait de près les évolutions en Syrie, en raison de leur impact direct sur la sécurité et la stabilité de la région.
Préoccupations syriennes
De son côté, le ministre des affaires étrangères syrien a averti que la situation actuelle pourrait représenter une menace sérieuse pour la sécurité de la région. Les ministres ont convenu de l’importance de la concertation continue entre leurs pays pour garantir la sécurité régionale et protéger les intérêts communs.
Contexte des conflits en Syrie
Cet entretien intervient alors que les factions armées de l’opposition syrienne s’affrontent avec les forces du régime dans différentes régions de Syrie depuis le 27 novembre. L’opposition a réussi à prendre le contrôle de la province d’Idlib et de la majorité des zones de la province d’Alep, et a récemment pénétré la ville de Hama, au centre du pays.
Réaction russe
Du côté russe, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que le niveau de soutien nécessaire pour faire face aux militants en Syrie dépendait de l’évaluation de la situation sur le terrain. Il a également souligné que Moscou suivait de près les développements en Syrie et était en contact régulier avec le gouvernement syrien.
Les pourparlers entre les nations
Le ministre des affaires étrangères russe, Sergey Lavrov, a déclaré que la stabilisation de la Syrie n’était pas une tâche simple, caractérisant la situation comme un jeu complexe impliquant de nombreux acteurs. Il a mentionné avoir discuté avec ses homologues turc et iranien des évolutions en Syrie, et ils ont convenu d’une rencontre cette semaine à Doha.
Position des États-Unis
Du côté américain, le porte-parole du Pentagone, Pat Ryder, a affirmé que les États-Unis n’étaient pas impliqués dans les événements du nord-est de la Syrie. Il a ajouté que le Pentagone était conscient des impacts déstabilisateurs des opérations militaires et appelait à une désescalade.
Appel à la responsabilité
Robert Wood, vice-représentant américain au Conseil de sécurité de l’ONU, a déclaré que Washington surveillait de près la situation à Alep et à Idlib, exhortant ceux qui y exercent le contrôle à rendre des comptes pour les violations des droits de l’homme. Lors d’une séance ouverte du Conseil de sécurité, il a souligné que le test décisif pour toute administration est la manière dont elle traite les populations les plus vulnérables.