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Neuf ans après la sortie de son dernier album, *Anti*, en 2016, Rihanna lève le voile sur son nouveau projet musical. Dans une interview accordée à *Harper’s Bazaar*, la chanteuse révèle qu’elle a passé huit années à explorer et à définir le « son » qu’elle souhaitait pour son grand retour. Cette quête n’a pas été de tout repos.
Une recherche de soi
Rihanna confie : « À chaque fois, je me disais : “Non, ce n’est pas moi. Ce n’est pas bien. Cela ne correspond pas à ma croissance. Cela ne correspond pas à mon évolution. Je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas rester là. Je ne peux pas jouer ça pendant un an en tournée.” » Cette réflexion sur le temps qui passe l’a amenée à comprendre l’importance de sa période d’éloignement de la musique. Elle déclare : « J’ai réfléchi et je me suis dit : “Ce temps passé loin de la musique doit compter pour la prochaine chose que tout le monde entendra. Cela doit avoir de l’importance. Je dois leur montrer la valeur de l’attente.” »
La maternité et la musique
En plus de jongler avec son projet musical, Rihanna doit également gérer sa vie de mère. Elle considère la musique comme sa « liberté ». Elle explique : « Lorsque je suis en studio, je sais que ce temps loin de mes enfants est destiné à faire fleurir quelque chose qui n’a pas été arrosé depuis huit ans. Je suis en studio depuis huit ans, mais ça ne m’a pas frappé. Je cherchais. J’ai traversé des phases de ce que je voulais faire. “Ce genre d’album, pas cet album-là.” »
Exigence et qualité
Cette période d’attente a renforcé son exigence de qualité. Rihanna déclare : « Je ne peux pas proposer quelque chose de médiocre. Après avoir attendu huit ans, autant attendre encore un peu. » Bien qu’elle soit impatiente de partager son travail, elle refuse de donner une date de sortie pour cet album tant attendu, tout en assurant qu’il sera « bon » et peut-être inattendu.
Un album hors des sentiers battus
Rihanna précise : « Je sais que ce ne sera pas ce à quoi les gens s’attendent. Et ce ne sera pas commercial ou digeste à la radio. » Elle se réjouit de l’idée que son art est à sa place actuelle, concluant : « J’ai l’impression d’avoir enfin réussi, ma fille ! »
