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Le licenciement du directeur historique du Reflet Médicis met en lumière un climat social délétère au sein du groupe parisien dirigé par Sophie Dulac. En effet, une vingtaine d’anciens et d’actuels salariés dénoncent une politique managériale jugée « toxique ».
Un climat social tendu
Le cinéma d’art et d’essai Reflet Médicis, situé dans le Ve arrondissement de Paris, est au cœur d’une polémique. Le poste de direction, précédemment occupé par Jean-Marc Zekri depuis 2007, est désormais vacant après son licenciement brutal en avril. Cet événement a suscité une vive réaction dans le milieu cinématographique, avec près de 300 personnalités signant une lettre de soutien à Zekri.
Un appel à candidatures
La maison Dulac, qui regroupe diverses activités cinématographiques, recherche un nouveau « manager » pour le Reflet Médicis, une des cinq salles indépendantes à Paris, aux côtés d’autres cinémas renommés comme l’Arlequin et le Majestic. Ce CDD est à pourvoir dès juillet, mais la situation actuelle soulève des préoccupations pour les candidats potentiels.
Le soutien du milieu cinématographique
Jean-Marc Zekri, reconnu pour son travail au sein de la Quinzaine des cinéastes et de la société de distribution Baba Yaga Films, a vu son licenciement justifié par des motifs controversés. Les signataires de la lettre de soutien ont exprimé leur indignation face à des accusations telles que « ne pas être capable de se démultiplier pour assurer les fonctions de directeur, caissier et projectionniste sans dépasser les 35 heures ».