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Les députés socialistes se mobilisent pour demander des éclaircissements sur les violences sexuelles présumées commises par des membres du collège-lycée Notre-Dame de Bétharram, situé dans les Pyrénées-Atlantiques. Ces demandes surviennent alors que François Bayrou, le Premier ministre, a affirmé qu’il n’avait « jamais été informé » de ces actes.
Demandes de transparence
Les députés socialistes exigent que « toute la lumière soit faite » sur les allégations de violences et d’agressions sexuelles au sein de l’établissement. Ils estiment que François Bayrou doit fournir la vérité tant aux victimes qu’à la représentation nationale, malgré ses dénégations lors de son intervention à l’Assemblée nationale.
Accusations de mensonges
En réponse aux déclarations du Premier ministre, Mediapart a publié un article affirmant que François Bayrou avait menti, soutenant que des documents récents contredisent sa version des faits. Le Parti Socialiste a déclaré que si ces éléments sont avérés, cela constituerait un mensonge et une faute grave.
Historique des accusations
Les accusations ne sont pas nouvelles. En avril 1996, alors que François Bayrou occupait le poste de ministre de l’Éducation, une plainte avait été déposée pour des violences physiques d’un surveillant sur un enfant, qui était un des élèves d’une classe de ses fils. De plus, en mai 1998, un ancien directeur de l’institution a été mis en examen pour viol.
Enquête en cours
Récemment, la justice a enregistré plus d’une centaine de plaintes pour des abus sexuels et physiques au sein de cette école catholique, qui a accueilli des élèves de 1970 à 2000. Une enquête est actuellement menée par la gendarmerie de Pau pour faire la lumière sur ces graves accusations.
Image de l’Assemblée nationale
