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En France, l’importance d’une prise en charge adaptée
En France, 272 500 personnes sont atteintes de la maladie de Parkinson, et chaque année, 25 000 nouveaux cas sont déclarés, d’après le site du gouvernement.
Le 25 février, l’association France Parkinson a rendu publique une enquête sur la prise en charge des patients. Elle alerte sur les graves conséquences qu’un accompagnement inadapté peut avoir.
Une fin de vie sans aidant : une double peine ?
Cette enquête révèle que, dans près de deux tiers des cas, l’aidant pallie en partie les déficiences du système sanitaire et médico-social. Parmi les aidants, 32 % déclarent que leur proche réside en établissement de fin de vie, dont 80 % en EHPAD.
De plus, 7 aidants sur 10 accueillent leur proche chez eux, avec 86 % d’entre eux apportant une aide personnelle et 29 % ne bénéficiant d’aucune aide professionnelle.
Un suivi neurologique insuffisant
Concernant le suivi neurologique des patients, de nombreux professionnels de santé signalent son insuffisance. 37 % des professionnels affirment que le suivi par le neurologue a été arrêté, et 45 % estiment qu’il est moins soutenu qu’auparavant.
Ce suivi médical est crucial, spécialement dans les phases avancées de la maladie, afin de réorienter les patients vers un traitement efficace. France Parkinson propose de développer des mesures telles que la téléconsultation avec un neurologue.
Un manque de formation pour les professionnels de santé
Près de la moitié des professionnels de santé considèrent que la maladie de Parkinson est mal prise en compte en fin de vie. L’association France Parkinson constate également un manque de connaissances des professionnels travaillant en EHPAD.
Pour améliorer la situation, il est primordial que les professionnels soient mieux formés aux spécificités de cette maladie, garantissant ainsi une prise en charge adaptée.