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Depuis l’aube de ce mercredi, Israël et l’Iran se sont livrés à une série d’attaques aériennes intenses. L’Iran a déployé pour la première fois la génération initiale des missiles balistiques hypersoniques « Fattah », provoquant des incendies et des dommages en Israël. De son côté, Tel Aviv a annoncé avoir ciblé plusieurs sites militaires à Téhéran, marquant ainsi le sixième jour d’une escalade militaire majeure entre les deux nations.
Opérations militaires et frappes israéliennes à Téhéran
Selon l’armée israélienne, 50 avions de combat ont mené ces dernières heures des raids aériens sur la capitale iranienne. Des explosions ont été entendues à Téhéran, témoignant de l’intensité des frappes. Les cibles comprenaient des infrastructures dédiées à la fabrication de composants pour missiles sol-sol et autres équipements militaires.
Un autre objectif majeur était une installation produisant des centrifugeuses, essentielle au programme nucléaire iranien. Ces actions s’inscrivent dans la volonté affirmée d’Israël de freiner ou détruire les capacités nucléaires de l’Iran.
En parallèle, l’armée israélienne a intercepté plusieurs drones iraniens dans le nord d’Israël et dans la région de la mer Morte. Israël a également bombardé l’université militaire Imam Hussein, affiliée au Corps des gardiens de la révolution iranienne, située à l’est de Téhéran, sans indication immédiate de victimes.
Du côté iranien, un responsable local de la ville de Varamin, au sud-est de Téhéran, a signalé l’abattage d’un drone israélien dans les environs.
Les missiles hypersoniques Fattah : une nouvelle intensité dans le conflit
Dans les deux premières heures après minuit, l’Iran a lancé une volée de missiles vers Israël, accompagnée d’explosions audibles à Tel Aviv. Le Corps des gardiens de la révolution iranienne a revendiqué l’usage pour la première fois de la première génération des missiles balistiques hypersoniques « Fattah » dans le cadre de la onzième vague de l’opération dite « La Promesse Véritable 3 ».
Ces missiles ont franchi le bouclier antimissile israélien, causant des secousses dans les abris souterrains et envoyant un message de puissance à l’allié présumé de Tel Aviv, en référence aux États-Unis, impliqués dans des provocations autour de ce conflit.
Le tir de la nuit a démontré selon l’Iran une maîtrise complète de son espace aérien au-dessus des territoires occupés.
Selon le site spécialisé « Army Technology », ces missiles sont parmi les armes les plus avancées du Corps des gardiens, avec des vitesses hypersoniques atteignant entre Mach 13 et 15. Leur portée est d’environ 1 400 kilomètres et ils disposent d’une ogive manoeuvrable accompagnée de systèmes de guidage sophistiqués qui permettent des trajectoires ajustables et des manœuvres précises tant dans l’atmosphère qu’à l’extérieur, incluant des mouvements latéraux et rotatifs.
Conséquences des frappes iraniennes en Israël
Les récentes attaques iraniennes ont engendré des conséquences graves en Israël. Le ministère israélien de la Santé a annoncé que 94 personnes blessées ont été admises dans les hôpitaux suite aux bombardements nocturnes.
Les médias israéliens rapportent que nombre de missiles iraniens ont échappé aux défenses antimissiles, provoquant incendies et dommages matériels. Environ 30 missiles ont été lancés en moins d’une heure, semant le chaos dans plusieurs régions.
La chaîne israélienne 12 a indiqué qu’un bâtiment a été touché au centre d’Israël, tandis que des débris de roquettes sont tombés sur un édifice dans le nord. Plusieurs incendies ont été déclenchés dans des zones ouvertes par la chute de missiles ou de leurs fragments.
Des sources israéliennes estiment également qu’il resterait environ 1 800 missiles balistiques dans l’arsenal iranien, témoignant d’une capacité persistante à poursuivre ces attaques.
Risques d’une escalade plus large
Le risque d’une extension du conflit plane à l’horizon alors que des rapports occidentaux et israéliens évoquent la possibilité d’une implication américaine aux côtés d’Israël. Ces tensions interviennent dans un contexte de déclarations très dures du président américain Donald Trump, qui a exhorté Téhéran à se rendre sans condition et a même laissé entendre que le guide suprême iranien Ali Khamenei pourrait être une cible potentielle.