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Ce mardi 17 juin 2025, l’Assemblée nationale a voté en faveur d’un projet de loi de « simplification » qui comprend une mesure controversée pour supprimer les zones à faibles émissions (ZFE). Ces zones, conçues pour exclure certaines voitures polluantes dans le but de lutter contre la pollution de l’air, ont suscité de vives réactions au sein du parlement.
Un vote serré au sein de l’Assemblée
Le texte a été adopté par 275 voix contre 252, avec le soutien de la droite et de l’alliance RN-ciottistes, ainsi que des groupes MoDem et Horizons. En revanche, la gauche a massivement voté contre cette mesure. Le groupe macroniste Ensemble pour la République avait également appelé à voter contre, avec l’espoir de renvoyer la version sénatoriale, perçue comme plus neutre, vers une commission mixte paritaire pour élaborer une version commune.
Les implications de la suppression des ZFE
La suppression des zones à faibles émissions pourrait avoir des conséquences notables sur la qualité de l’air en France. Ce projet de loi, qui présente un large éventail de dispositions, vise également à simplifier certaines réglementations pour les particuliers, les entrepreneurs et les commerçants. Parmi les mesures proposées, on trouve la simplification du régime des baux commerciaux et l’allègement des procédures pour l’obtention des licences IV pour la vente de boissons alcoolisées.
Réactions à l’adoption du texte
Ce vote, bien que controversé, s’inscrit dans un débat plus large sur les mesures à prendre pour lutter contre la pollution environnementale. Les partisans de la mesure avancent qu’elle facilitera l’accès à la mobilité pour tous, tandis que les opposants soulignent les risques pour la santé publique liés à l’augmentation de la circulation des véhicules polluants.
Image de l’Assemblée nationale
Les discussions autour de ce projet de loi sont loin d’être terminées, et d’autres éléments pourraient être ajoutés au fur et à mesure que le texte progresse dans le processus législatif.