Table of Contents
La jeunesse française se montre de plus en plus critique à l’égard du capitalisme, particulièrement à travers les réseaux sociaux. Les mouvements anticapitalistes connaissent un essor significatif, notamment depuis la pandémie de Covid-19, illustrant un ras-le-bol face aux inégalités économiques et aux dérives du néolibéralisme.
Tendances numériques et réappropriation des codes
Les jeunes d’aujourd’hui, influencés par des tendances vestimentaires des années 2000 comme l’« office siren », cherchent à se réapproprier les codes traditionnels de l’entreprise. Cette tendance, mise en avant par des figures du numérique, comme la tiktokeuse américaine Nikitadumptruc, fait écho à des discours plus profonds portant sur des théories économiques révolutionnaires, telles que celles de Karl Marx.
Une montée des discours anticapitalistes
Les plateformes comme TikTok et Instagram deviennent des espaces de discussion et de critique du capitalisme. En mai dernier, les contenus utilisant le hashtag #Anticapitalism ont généré près de 4,7 millions de vues sur Instagram et plus de 1,3 million sur TikTok, d’après la plateforme de veille Visibrain. Ces chiffres illustrent un intérêt croissant pour des idées alternatives au modèle économique dominant.
Mobilisation et forums de discussion
Sur Instagram, le compte « Humans of Capitalism » s’érige en critique des abus du néolibéralisme, dénonçant l’accaparement des richesses et le consumérisme excessif. De même, sur Reddit, le forum r/Antiwork connaît une explosion de membres, passant de 150 000 à près de 3 millions en deux ans, ce qui témoigne d’une volonté collective de remettre en question les fondements de notre système économique.
Les incertitudes d’une révolution
Malgré cette effervescence, la question demeure : une véritable révolution est-elle en marche ? Les appels au démantèlement du système économique actuel, à la taxation des riches et à l’abolition des privilèges de classe soulèvent des débats importants, mais la transition vers un nouveau modèle reste à définir et à concrétiser.
