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Le crash du Boeing 787 d’Air India survenu le 12 juin à Ahmedabad continue de souligner la complexité de l’enquête qui cherche à déterminer les causes exactes de cette catastrophe aérienne, la plus meurtrière depuis 2014. Avec un bilan provisoire de 279 morts et un seul survivant, l’accident a choqué l’opinion publique indienne et internationale.
Une scène de chaos au décollage
Selon les premières investigations, le vol 171 d’Air India, destiné à Londres, a subi une panne critique peu après le décollage. Des images vidéo diffusées montrent l’avion incapable de prendre de l’altitude, avant de s’écraser dans une boule de feu dans un quartier résidentiel de la ville. Le pilote aurait rapidement émis un appel d’urgence, mais la cause de cette défaillance reste à établir. La scène dramatique laisse penser à une panne grave, possiblement liée à une défaillance moteur.
Les nombreuses hypothèses devant l’ampleur de la tragédie
Le ministre indien délégué à l’aviation civile, Murlidhar Mohol, a déclaré que toutes les pistes étaient envisagées, y compris celle d’un sabotage, ce qui constitue une nouvelle étape dans l’enquête. Dans un contexte où la panne simultanée des deux moteurs est évoquée, cette hypothèse est d’autant plus sérieuse qu’elle reste exceptionnelle dans l’aviation commerciale. La piste d’un problème d’alimentation en kérosène est également à l’étude, mais aucune certitude n’a été établie à ce stade.
Les efforts d’enquête en cours
Les enquêteurs indiens analysent pour l’instant les deux boîtes noires, le FDR (enregistreur de données), et le CVR (enregistreur de conversations en cockpit). Ces éléments fondamentaux devraient permettre de révéler si une défaillance mécanique, une erreur humaine ou un autre facteur a été à l’origine de l’accident. La compagnie aérienne Air India a également procédé à une inspection de ses 33 appareils B-787, sans signaler de problème particulier à ce jour.
Les autorités indiennes ont également indiqué que chaque étape de l’enquête vise à établir la vérité, et un rapport détaillé est attendu dans un délai de trois mois. La recherche d’explications est d’autant plus sensible que cette catastrophe rappelle la nécessité de renforcer la sécurité dans l’aviation commerciale, notamment au regard des défaillances techniques ou humaines possibles.