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Les protéines jouent un rôle structural indispensable à l’organisme: elles permettent le renouvellement des tissus, des muscles jusqu’aux cheveux, en passant par les os et la peau. Elles interviennent aussi dans de nombreux processus physiologiques comme la digestion, le transport de l’oxygène dans le sang et le fonctionnement hormonal. Elles constituent par ailleurs l’unique source d’azote de l’organisme. Cependant, selon l’Anses, il faut modérer leur apport: celui-ci doit représenter entre 10 % et 27 % de l’apport énergétique pour les adultes de moins de 60 ans; au-delà, les autorités considèrent que ce ne sont plus des apports satisfaisants.
Vous pouvez vous abîmer les reins
Les protéines, une fois ingérées, se dégradent en urée, qui est ensuite évacuée par les reins. Manger des quantités élevées oblige les reins à travailler sur des périodes plus longues, ce qui peut augmenter le risque potentiel de lésions rénales. Cette prudence est particulièrement pertinente pour les personnes déjà fragiles au niveau rénal.
La consommation de grandes quantités de protéines oblige les reins à travailler sur de plus longues périodes, ce qui augmente potentiellement le risque de lésions.
Par ailleurs, les protéines animales en excès peuvent accroître l’acidité urinaire. Cette hausse peut favoriser la formation de calculs rénaux, notamment lorsque l’apport combine protéines, sels et potassium. Ces mécanismes rappellent l’importance d’un équilibre adapté entre sources protéiques et autres nutriments dans l’alimentation.
Elles augmentent la quantité d’acide dans l’urine, ce qui peut accroître le risque de calculs rénaux, qui se forment à partir du sel, des déchets des protéines et du potassium.
Vous risquez de manger moins d’autres aliments essentiels
Un régime trop riche en protéines peut détourner l’attention d’autres nutriments indispensables. Les protéines animales apportent peu de fibres, alors que ces dernières sont essentielles pour le microbiote intestinal. Réduire les légumes et les céréales complètes pour augmenter les protéines peut priver l’organisme d’antioxydants, de vitamines et de minéraux essentiels. Pour augmenter les protéines sans déstabiliser l’équilibre nutritionnel, privilégier les légumineuses (lentilles, haricots, pois) et maintenir une portion suffisante de légumes et de céréales dans chaque repas.
- Privilégier les protéines végétales comme source principale lorsque l’on cherche à augmenter l’apport protéique.
- Maintenir une diversité de légumes et de céréales complètes pour préserver les apports en fibres et micronutriments.
- Équilibrer l’apport en protéines avec d’autres macronutriments et micronutriments essentiels.
Trop de protéines animales augmente le risque de maladies
Augmenter la consommation de protéines peut rimer avec une hausse de viande rouge et de viandes transformées. Des études associent ces aliments à un risque accru de cancers et de maladies cardiovasculaires. Pour limiter ces risques, les autorités recommandent de modérer la consommation de viande rouge et de charcuterie.
L’Assurance maladie conseille de limiter la viande rouge à environ 500 grammes par semaine et la charcuterie à environ 150 grammes par semaine. Pour équilibrer l’alimentation, il est préférable d’opter pour des sources protéiques végétales et de ne pas négliger les légumes et les céréales afin d’assurer un apport varié en antioxydants, vitamines et minéraux.