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Bärbel Bas, présidente du Bundestag, appelle à un ton plus respectueux lors des débats parlementaires. Dans un contexte où les échanges entre les députés deviennent de plus en plus agressifs, elle souligne l’importance d’un langage approprié pour éviter d’éloigner les électeurs.
Un appel à la décence dans les débats
Dans l’émission « Markus Lanz » sur ZDF, Bärbel Bas a exprimé son inquiétude face aux attaques verbales de plus en plus fréquentes entre les parlementaires. Elle a reçu de nombreux courriers de citoyens exprimant leur frustration face à l’atmosphère au Bundestag. « Cela les rebute, et je trouve cela dramatique, » a-t-elle déclaré. Les gens perçoivent ces débats comme un manque de respect mutuel, comparant la situation à une ambiance de cour de récréation, voire pire.
Une spirale de tensions
Bärbel Bas a noté que ce phénomène ne se limite pas à une seule faction, mais s’intensifie entre tous les partis. « C’est comme une spirale qui s’escalade : certains se livrent à des discriminations, tandis que d’autres réagissent violemment, » a-t-elle expliqué. Sous cette pression croissante, elle a exprimé la difficulté de diriger les séances parlementaires.
Un appel à la responsabilité
En tant que membre du Bundestag depuis 2009, Bas s’inquiète des débats à venir, surtout à l’approche des prochaines élections. Elle exhorte donc les députés à adopter une approche de « désarmement verbal ». Bien qu’elle reconnaisse la nécessité d’un débat intense sur les sujets importants, elle insiste sur le fait que les attaques personnelles et les diffamations ne devraient pas faire partie de ces échanges.
La perception de la démocratie
Bärbel Bas a également mentionné que 80 à 90 % des citoyens apprécient la démocratie, mais se sentent déconnectés de ses institutions. Elle souhaite que les gens assistent aux débats, échangent des arguments et comprennent les différences entre les partis. « Nous devons adopter des lois qui servent véritablement les citoyens, » a-t-elle conclu.