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Banques mondiales financent encore les géants des énergies fossiles

by Marie
Banques mondiales financent encore les géants des énergies fossiles

Banques mondiales financent encore les géants des énergies fossiles

Les institutions bancaires mondiales, notamment des entreprises américaines et japonaises, ont prêté plus de 700 milliards de dollars l’année dernière au secteur des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon), une tendance à la baisse notamment observée par les banques françaises, selon un rapport annuel publié par une alliance d’organisations non gouvernementales.

Le besoin d’une transition vers des énergies durables

Lucie Benson, fondatrice et directrice de l’organisation « Finance Reclaim », qui a contribué à la rédaction du rapport « Parier sur le chaos climatique », a souligné : « Les banques doivent cesser immédiatement de financer l’expansion du secteur du pétrole et du gaz, et donner la priorité au financement de l’énergie durable pour la production d’électricité ».

Détails sur le financement des projets fossiles par les banques

  • Les engagements financiers des quelque 60 banques incluses dans le rapport ont atteint environ 705,8 milliards de dollars l’année dernière, en baisse de 9,5% sur une base annuelle. Un montant de 347 milliards a été alloué aux entreprises ayant des projets d’expansion.
  • La banque américaine JPMorgan est le plus grand financeur des énergies fossiles, ayant investi 41 milliards de dollars l’année dernière (+5,4%), devançant le groupe financier japonais Mitsubishi et la banque japonaise Mizuho, selon les données compilées par 8 ONG.
  • Les chiffres révèlent également un retrait progressif des grandes banques françaises des investissements dans les énergies fossiles depuis 2020.
  • Les six grandes banques françaises, BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, BPCE, Crédit Mutuel et La Banque Postale, ont totalisé environ 40 milliards de dollars l’année dernière, soit une baisse de 10 milliards de dollars par rapport à 2022, selon le rapport.

Une vision discordante

Un rapport publié sur le site américain Oil Price en février dernier a déclaré que de larges secteurs s’effondreraient si l’abandon des énergies fossiles était mis en œuvre, étant donné la forte dépendance de l’économie mondiale à celles-ci.

Le rapport souligne également le besoin continu du pétrole et du gaz pour assurer la production nécessaire à l’expansion et la croissance économique.

Les remarques du ministre qatarien de l’Énergie

En avril dernier, le ministre d’État qatarien aux Affaires énergétiques et PDG de Qatar Petroleum, Saad bin Sherida Al-Kaabi, a critiqué ce qu’il a qualifié de « diabolisation du pétrole et du gaz », soulignant la nécessité continue de ces ressources pour divers secteurs économiques.

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