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La récente polémique autour du voyage de Céline Vara à Oman a suscité de vives réactions. Face aux critiques, l’élue Verte a tenu à défendre son droit à la vie privée et à dénoncer le traitement différencié entre hommes et femmes en politique.
Un droit à la vie privée contesté
Trois jours après la publication d’un article pointant son séjour familial dans une station balnéaire de luxe à Oman, Céline Vara est sortie du silence dans une interview accordée au quotidien «ArcInfo». La future conseillère d’État neuchâteloise insiste sur le fait que ce voyage relève de sa vie privée. «Si j’avais fait quelque chose de grave dans le cadre de mon mandat, j’aurais dû m’expliquer. Là, je n’en voyais pas la raison», a-t-elle expliqué.
Des vacances financées personnellement
Céline Vara précise que ce voyage, organisé depuis deux ans avec ses filles, avait pour but de découvrir les programmes de protection des tortues marines et la faune locale. Elle souligne également avoir assumé seule les frais de ce séjour et réfute tout lien avec une quelconque autorité locale, notamment un sultan.
Une polémique révélatrice d’un double standard
Le trajet vers Oman implique un long voyage en avion, ce qui a également nourri la controverse. Rappelant une critique qu’elle avait formulée en 2019 à l’encontre du gouvernement fribourgeois pour un déplacement à Londres en avion, Céline Vara nuance son propos en contextualisant cette opposition. «À l’époque, il s’agissait des jeunes partant le week-end pour faire la fête. La politique des Verts préconise évidemment de privilégier le train quand cela est possible, ce que je respecte.»
Elle déplore surtout la réaction disproportionnée face à son voyage, notamment parce qu’elle est une femme écologiste. «Ce qu’on tolère ou ignore chez certains hommes politiques devient une affaire d’État lorsqu’il s’agit d’une femme, en particulier écologiste», déclare-t-elle, dénonçant ainsi un double standard dans le traitement médiatique et politique.