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Ancien défenseur emblématique de l’Olympique de Marseille, Éric Di Meco, aujourd’hui âgé de 61 ans et consultant régulier sur RMC, partage un témoignage poignant sur son handicap moteur, conséquence directe des nombreuses années passées sur les terrains. Ce récit met en lumière les lourdes séquelles physiques que peut engendrer une carrière sportive intense.
Un parcours marqué par l’engagement physique
Durant ses 14 années à l’OM dans les années 1980 et 1990, Éric Di Meco s’est imposé comme un pilier défensif. Cependant, la rigueur et l’intensité du football professionnel laissent souvent des traces durables. Aujourd’hui, l’ancien latéral gauche ressent quotidiennement les impacts de son passé sportif, avec des douleurs limitant ses mouvements et perturbant sa qualité de vie.
Un témoignage émouvant dans le documentaire « À corps perdu »
Dans le documentaire À corps perdu, diffusé sur la chaîne L’Équipe, Éric Di Meco s’ouvre sans retenue sur ses difficultés. Il confie au journaliste Sébastien Tarrago : Oui, c’est à la limite du handicap moteur. J’en suis à prendre des anti-inflammatoires si je dois passer une journée où je sais que je vais un peu marcher. À calculer quand je dois rester longtemps debout, de trouver une solution de repli pour pouvoir m’asseoir. Ça implique toute ma vie en réalité.
Les conséquences sur la vie quotidienne et familiale
Depuis sa retraite en 1998, Éric Di Meco, malgré son amour pour le football, fait face aux séquelles accumulées. Il décrit notamment son inquiétude face à son petit-fils, encore jeune, qui va bientôt courir et jouer au football : Si mon petit-fils court trop vite vers la route ou vers la piscine, je me demande si je suis capable de le rattraper, et ça, ça me rend malheureux. Là, je me dis : ‘tu es devenu handicapé’.
Ce constat douloureux révèle l’impact profond que son handicap moteur impose à sa vie familiale et personnelle.